"Les Chants de Maldoror" de Lautréamont

Lautréamont © Anton Prado - Fotolia

L'esthétique du Mal

Isidore Ducasse a 23 ans lorsqu'il publie "Les Chants de Maldoror" en 1869 sous le nom de Comte de Lautréamont.

Dans les six chants qui composent le texte, il mêle avec virtuosité : invocations délirantes, récits hallucinés, descriptions cruelles et visions extraordinaires dignes des tableaux d'un Jérôme Bosch.
Avec ce texte, Lautréamont invente une esthétique du Mal qui inspirera de nombreux artistes : Modigliani, Aragon, les écrivains surréalistes (Breton...)

Extrait du chant 1 : "Oh ! comme il est doux d'arracher brutalement de son lit un enfant qui n'a rien encore sur la lèvre supérieure, (...) Puis, tout à coup, au moment où il s'y attend le moins, d'enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu'il ne meure pas; car, s'il mourait, on n'aurait pas plus tard l'aspect de ses misères."
L'esthétique du Mal Isidore Ducasse a 23 ans lorsqu'il publie "Les Chants de Maldoror" en 1869 sous le nom de Comte de Lautréamont. Dans les six chants qui composent le texte, il mêle avec virtuosité : invocations délirantes, récits hallucinés, descriptions cruelles et visions extraordinaires dignes des tableaux d'un Jérôme Bosch. Avec ce texte, Lautréamont invente une esthétique du Mal qui inspirera de nombreux artistes : Modigliani, Aragon, les écrivains surréalistes (Breton...) Extrait du chant 1 : "Oh ! comme il est doux d'arracher brutalement de son lit un enfant qui n'a rien encore sur la lèvre supérieure, (...) Puis, tout à coup, au moment où il s'y attend le moins, d'enfoncer les ongles longs dans sa poitrine molle, de façon qu'il ne meure pas; car, s'il mourait, on n'aurait pas plus tard l'aspect de ses misères."
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