Michel Sardou : féminisme, écologie, réforme des retraites... Le chanteur se lâche

MICHEL SARDOU. A l'occasion de sa nouvelle tournée, le chanteur Michel Sardou s'est longuement exprimé sur BFMTV.

Michel Sardou n'a pas volé sa réputation sulfureuse. Invité de BFMTV ce mercredi 18 janvier, à l'occasion de sa nouvelle tournée prévue à l'automne prochain, le chanteur, qui fêtera ses 76 ans à la fin du mois, s'est longuement exprimé sur divers sujets de société, du féminisme à l'écologie en passant par la guerre en Ukraine ou la réforme des retraites. Fidèle à sa réputation, Michel Sardou a concédé être "un vieux con, peut-être." A commencer par le féminisme et la vague #Metoo, qui a libéré la parole des femmes victimes de violences.

"Je ne suis pas féministe. Les féministes m'emmerdent. Metoo, c'est dangereux", tranche Michel Sardou, souvent accusé d'être réactionnaire. "La brutalité est intolérable. Mais d'un autre côté, y'a tellement tellement de cas qu'on se dit que ce n'est pas possible qu'il y ait autant d'hommes comme ça", ajoute-t-il sur le plateau de la chaîne d'information en continu. Un avis tranché que le chanteur de 76 ans a également sur un autre sujet, celui de l'écologie. "Je pense que tout le monde est écolo (...) J'aime l'écologie, je n'aime pas l'écologie politique", explique le chanteur, avant d'envoyer, au passage, une pique à Sandrine Rousseau : "Le mari de Sandrine Rousseau ? Le pauvre. Faudrait pas organiser une marche pour lui ? Lever des fonds ?". "Je ne veux pas qu'on me déconstruise", tranche Michel Sardou.

Autre sujet de société sur lequel a été interrogé l'artiste, les manifestations contre la réforme des retraites, annoncée par le gouvernement et les manifestations qui en découlent ce jeudi. "Cette manifestation existe parce que les choses ont été mal expliquées dès le départ. Je parle du premier quinquennat de monsieur Macron. On n'a rien compris (…) J'ai rien compris", explique Michel Sardou.

Sur la manifestation, il continue : "Je suis un peu contre cette manif, non pas sur le fond (...), mais je suis contre le fait de paralyser la France. Ca, c'est pas utile en ce moment. C'est mon idée, je ne suis pas politicien, je m'en fout. Mais paralyser la France après avoir subit le Covid, les gilets jaunes… Ca va les mecs."