Boulevard des Airs : quand Duthu imagine jouer avec Astier, Catherine et Delerm [interview]

Le groupe tarbais Boulevard des Airs débarque ce jeudi à Paris pour un concert à l'Olympia ! Linternaute a interrogé Sylvain Duthu pour l'occasion.

Boulevard des Airs sera ce jeudi sur la scène parisienne de l'Olympia ! Une première pour les 9 musiciens originaires de Tarbes (65). Depuis plus de 10 ans, le groupe parcourt les routes de France et d'ailleurs. La liste 2016 de leurs concerts donne le tournis. Près de 50 dates sont prévues jusqu'en décembre prochain. Et c'est un succès. Sans "chichis" et tout en générosité Boulevard des Airs séduit. Des concerts au rythme effréné qui ont fait danser des centaines de salles de concert. C'est avec "Emmène-moi", leur tube sorti en 2015 que les Tarbais se font connaître du grand public. Un hymne entêtant aux airs de voyage, premier extrait de leur album "Bruxelles". Avec un disque d'Or, une nomination aux Victoires de la Musique et plus de 80 000 disques vendus, Boulevard des Airs fait désormais partie intégrante du paysage musical français.

Ce soir, les 9 musiciens font escale à Paris. Boulevard des Airs s'arrête à l'Olympia et présentera "Bruxelles", leur dernier album sorti le 1er juin. Un opus tout en couleurs, aux influences hispaniques mêlant le reggae et le rock à la fanfare balkanique ou à la chanson française. Le cocktail est explosif et leur énergie sur scène, communicative. Linternaute.com a posé quelques questions à Sylvain Duthu, leader de Boulevard des Airs.

Boulevard des Airs : "Je rêve de jouer sur la lune !"

Linternaute (Lucie Valais) : L'Olympia, ça représente quoi pour vous ?

Sylvain Duthu : C'est une salle mythique, c'est une date symbolique, c'est une reconnaissance des pairs et du grand public. On prépare ça comme un concert normal mais on sait qu'il y aura du monde et que c'est une date particulière.

Linternaute : Il vous reste 44 dates, ça ne vous fait pas peur ?

S.D. : (Rires) On a rajouté 30 dates avant-hier, si c'était nul, on en aurait pas ajouté autant mais c'est tellement bien… tout se passe très bien, on passe de très bons moments. Quitte à ne pas avoir de vie autant s'éclater à fond et autant en profiter !

Linternaute : C'est quoi le plus dur quand on enchaîne les dates aussi rapidement ?

S.D. : Y'en a qui te répondront que c'est de ne pas être chez soi, de ne pas voir son enfant grandir mais pour la plupart le plus dur c'est de se consacrer entièrement à sa musique, on est prêt à perdre beaucoup de choses pour cette passion. Physiquement c'est très fatigant mais comme on a une très bonne hygiène de vie, ça va. On recharge tous les soirs les batteries grâce à tout ce que nous envoient les gens. C'est hyper physique, on sort complètement épuisés donc on dort très bien.

Linternaute : Vous êtes 9 musiciens, ça n'est pas trop compliqué de vivre tous ensemble ?

S.D. : Non, ça se passe très bien, on est une bande de potes, on fait ce qu'on aime, on est en tournée… On est 16 en tout, 9 musiciens, 5 techniciens, 2 chauffeurs, on est une grande équipe donc faut imaginer 16 personnes dans le bus les uns sur les autres…  Le nombre fait la force, c'est un avantage d'être si nombreux ! Imagine comme ça serait triste d'être tout seul en tournée ? On se ferait chier ! Alors que là on est 16 c'est une vraie société !

Linternaute : Vous avez déjà fait pas mal de collaborations, quel est votre prochain duo ?

S.D. : Aucune idée ! On était déjà loin d'imaginer de faire un duo avec Ska P ou LEJ… .

Linternaute : Vous avez un rêve de collaboration ?

S.D. : Chacun te répondrait quelque chose de différent, moi ce serait de faire un trio avec Alexandre Astier à la musique et Philippe Catherine et Vincent Delerm au chant.

Linternaute : Et si vous pouviez jouer n'importe où, vous choisiriez quel endroit ?

S.D. : On en parle souvent, je ne sais pas trop. On a fait un concert qu'on n'a pas annoncé au bord de l'Atlantique, y'avait 200 personnes c'était incroyable… Sur la lune ! Sur la lune ce serait sympa !

Quelques places sont encore disponibles pour le concert de Boulevard des Airs ce soir, à l'Olympia.

Crédit image : David Bakhoum