Cumulo-nimbus calvus : mauvais signe mais pas de grêle

Cumulo-nimbus calvus. © Corinne Gauthier

Les pilotes l'évitent

Avec leurs sommets approchant la tropopause et leurs immenses tourbillons massifs, les cumulo-nimbus calvus représentent l'étape suivante du développement des grands cumulus congestus. En effet, en grandissant, les cumulo-nimbus perdent peu à peu leurs sommets en chou-fleur, deviennent plus massifs et prennent des formes plus arrondies. Ces nuages peuvent croître jusqu'à des hauteurs considérables. Par rapport aux cumulo-nimbus capillatus, les calvus produisent rarement des éclairs ou de la grêle. Les avions préfèrent éviter ces nuages, qui peuvent créer de fortes turbulences.

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