Avec ma famille, j'ai arrêté les aliments transformés pendant un mois. Les effets nous ont choqués
Les aliments ultra-transformés sont partout. Ils représentent aujourd'hui la majorité des produits vendus en supermarché, et une (trop) importante partie de notre alimentation. Les éviter complètement est un défi presque impossible. Michaeleen Doucleff, journaliste scientifique et titulaire d'un doctorat en chimie, a tenté l'expérience pendant un mois avec son mari et leur fille de 8 ans.
En commençant ce défi, Michaeleen Doucleff et sa famille ne savaient pas s'ils allaient y arriver ni quels effets cela allait avoir. Il a fallu supprimer beaucoup de leurs aliments préférés : gâteaux, céréales, boissons sucrées... Et à la place, ils ont "fait le plein d'aliments complets et peu transformés, notamment des flocons d'avoine, du yaourt nature, des fromages frais, des haricots, des noix, du poisson des fruits et des légumes frais et surgelés" comme confié au Wall Street Journal.

Il n'a pas fallu attendre un mois pour que les premiers effets se fassent ressentir. Déjà, "au bout d'une dizaine de jours, j'ai remarqué un changement frappant : je ne pensais plus constamment à la nourriture. Sans les aliments ultra-transformés, mes fringales ont disparu. Je n'avais plus besoin de faire appel à ma volonté pour y résister. Je n'en voulais tout simplement plus. Mes grignotages ont considérablement diminué", a rapporté Michaeleen Doucleff.
Les envies de sa fille ont aussi rapidement changé. Cette dernière a recommencé à apprécier les repas fait-maison, ce qui n'était plus le cas depuis des années. Mais pour les enfants, les aliments ultra-transformés sont particulièrement présents. "Les gens lui ont proposé des aliments ultra-transformés presque partout où elle allait : lors de fêtes, chez des amis, à la piscine, au marché, à l'église et même lors de matchs de softball. Au bout de quelques semaines, résister à tous les aliments ultra-transformés qui l'entouraient est devenu presque impossible et très stressant", s'est souvenu la journaliste, qui a finalement décidé de ne supprimer ces aliments qu'à la maison pour sa fille pendant cette expérience.
Si cette expérience ne reflète que le ressenti d'arrêter les aliments ultra-transformés, de nombreuses études ont mis en évidence les risques pour la santé liés à leur consommation. Il a ainsi été suggéré que les personnes qui en consomment beaucoup ont plus de risque d'avoir des maladies cardiovasculaires, de l'obésité, du diabète, mais aussi la démence, le cancer ou encore la dépression.