Mieux cibler une zone pathologique par l'IRM

L'imagerie par résonance magnétique est un outil couramment utilisé en diagnostic clinique. Deux équipes du CNRS viennent de découvrir une nouvelle classe d'agents de contraste, l'équivalent de colorants, qui permet de mieux discerner les tissus sains des tissus malades lors de cet examen. Leurs résultats sont en ligne sur le site de la revue Angewandte Chemie International Edition.
Ces agents sont sensibles à des enzymes, molécules chargées d'accélérer les réactions chimiques du corps : leur rencontre provoque la coloration. Cela forme un système a deux positions : ils sont « éteints » en l'absence d'enzyme et « allumés » en sa présence. L'image n'est donc récupérée que lorsque les agents de contrastes sont activés.
Une découverte intéressante, lorsque l'on sait que certaines enzymes peuvent être indicatrices de l'état des cellules et constituer la signature d'une pathologie. Leur détection devrait permettre de dépister certaines maladies beaucoup plus rapidement qu'auparavant, au moyen d'un simple examen IRM.