Une mer réduite comme peau de chagrin

Les images parlent d'elles-mêmes sur le devenir de cette mer fermée d'Asie centrale. © NASA

La mer d'Aral agonise

Elle incarne malheureusement la folie de l'homme et surtout les effets dévastateurs des besoins agricoles. La quatrième mer du monde a fait les frais de la déviation de deux de ses principaux affluents dans le but d'irriguer essentiellement des champs de coton dans la région aride de l'Asie centrale.

Dès les années 60, l'Union soviétique utilise cet apport d'eau douce des montagnes pour leurs cultures. Résultat : 40 ans plus tard, une catastrophe écologique majeure est en train de se produire. Les images (qui ont commencé seulement en 2000) révèlent l'étendue des dégâts. La mer d'Aral disparaît, anéantissant au passage toutes les civilisations vivant aux alentours grâce à la pêche.

Pour tenter de sauver le peu qui peut l'être, le Kazakhstan a construit en 2005 un barrage entre le nord et le sud de la mer. Objectif : sauver le nord de la mer d'Aral par l'apport d'eau douce via le fleuve Syrdar'ya. En un an, les scientifiques ont observé une hausse significative du niveau de l'eau dans cette région.

La mer d'Aral agonise Elle incarne malheureusement la folie de l'homme et surtout les effets dévastateurs des besoins agricoles. La quatrième mer du monde a fait les frais de la déviation de deux de ses principaux affluents dans le but d'irriguer essentiellement des champs de coton dans la région aride de l'Asie centrale. Dès les années 60, l'Union soviétique utilise cet apport d'eau douce des montagnes pour leurs cultures. Résultat : 40 ans plus tard, une catastrophe écologique majeure est en train de se produire. Les images (qui ont commencé seulement en 2000) révèlent l'étendue des dégâts. La mer d'Aral disparaît, anéantissant au passage toutes les civilisations vivant aux alentours grâce à la pêche. Pour tenter de sauver le peu qui peut l'être, le Kazakhstan a construit en 2005 un barrage entre le nord et le sud de la mer. Objectif : sauver le nord de la mer d'Aral par l'apport d'eau douce via le fleuve Syrdar'ya. En un an, les scientifiques ont observé une hausse significative du niveau de l'eau dans cette région.
© NASA