La vieille ville de Bastia est composée de Terra Nova, "la ville haute" et de Terra Vecchia, "la ville basse". L’héritage génois a déterminé l’évolution de la cité et sa physionomie actuelle. A l’origine, Porto Cardo (le site de l’actuel Vieux Port de Bastia) est un modeste port de pêche. Au XIIIe siècle, Gênes, qui exerce sa suprématie sur tout le bassin méditerranéen, prend possession de la Corse. En 1378, le gouverneur génois Leonello Lomellini fait bâtir une citadelle sur un promontoire, ou "bastiglia" qui donne son nom à la ville. Grâce à une position idéale au bord de la mer, tout en étant proche de l’arrière-pays, la petite ville de Bastia se développe très vite sous l’impulsion du commerce et des échanges avec Gênes.

Derrière ses remparts, Terra Nova surplombe le pittoresque quartier de Terra Vecchia et le Vieux-Port. Au détour de ses dédales de ruelles et de passages, le cœur historique regroupe des sites emblématiques tels que la place Saint Nicolas, une longue esplanade ombragée et l’église Saint Jean-Baptiste qui domine le Vieux-Port.

La fin de la domination génoise n’a pas freiné la prospérité de la ville. Bastia, devenue française en 1768, poursuit son extension et devient le poumon économique de la Corse. Deuxième port français de passagers, Bastia occupe une place particulière dans l'Ile de Beauté.

Ouverte sur la mer, la ville s’affirme désormais comme une station littorale, rendue dynamique par un tourisme en plein essor. Des milliers de vacanciers, attirés par son climat ensoleillé et son riche passé culturel, choisissent Bastia comme première étape de leurs escapades corses.