La politique et le poker, alternatives au foot

Qu'est ce que vous faites avec Delanoë à Paris ? Pourquoi avez-vous eu besoin de vous mettre en politique ?

vikash dhorasoo pendant le chat.
Vikash Dhorasoo pendant le chat. © L'Internaute Magazine

Je ne fais pas de politique. Paris, c'est ma ville, et Delanoë est de gauche. Je voulais me mettre au service des gens de cette ville, des Parisiens. Mon engagement de gauche, être collectif, c'est dans ma vie de tous les jours.
Ma mission va être dans le social, dans le 18e arrondissement. Je vais devoir rendre un diagnostic sur les problèmes que recontrent les 16-25 ans dans ce coin sensible.

Est-il vrai que Delanoë vous a demandé si vous parliez français?

Oui, c'est une anecdote un peu cocasse.

Au PS, êtes-vous plutôt Aubry ou Royal ?

Je pars du principe que quelqu'un qui a perdu doit arrêter. Donc forcément, Martine Aubry. Mais si elle fait comme dans sa ville, se rapprocher du Modem, alors ça me va moyennement.

Ça serait quoi une solution "de gauche" pour faire revenir certains grands joueurs en Ligue 1, ou empêcher certains de partir à l'étranger ?

"Les grands joueurs français partent à l'étranger parce que les grands clubs sont là-bas".

La France n'est pas un pays de sport, encore moins de foot. On est dépassés, les grands joueurs français veulent aller à l'étranger parce que les grands clubs sont là-bas, ce n'est pas une question d'argent.

On a gagné une Ligue des champions et rien d'autre. Et ce n'est pas non plus une question de fiscalité, comme on peut l'entendre. Rennes, Marseille, Paris, Lens... Les clubs français ont dépensé beaucoup d'argent, et mal.


Sa passion pour le poker

Quand vous êtes-vous pris au jeu ?

Il y a à peu près 7-8 ans, je jouais sur Internet. Et aujourd'hui, je joue sur Winamax. Je me débrouille pas mal, je progresse, et je m'amuse bien.

Le poker, c'est pour le plaisir ou pour l'argent ?

Non, pas pour faire de l'argent. J'aime les tournois. Mais quand je joue en cash, parfois je vais sur des grosses limites, ce que je ne devrais pas faire.

Quelles sensations le poker te procure-t-il par rapport au football ? Est-ce la même adrénaline ?

Non, ma passion c'était le foot. L'avant-match d'une rencontre de Champions League, c'est fantastique, extraordinaire. Mais le poker, maintenant, ça me permet de retrouver des sensations fortes. Et puis, quand on a joué toute sa vie, à la fin de la carrière, ça peut manquer. C'est un bon palliatif.