Test EA FC 26 : pas une révolution, mais une vraie transition, notre avis

Test EA FC 26 : pas une révolution, mais une vraie transition, notre avis Nous avons pu tester le célèbre jeu de la franchise EA, et voici ce qu'on en pense.

Il était très attendu, l'édition 2026 de EA FC est sorti il y a quelques jours avec un accès anticipé. Après plusieurs semaines de teasing de la part des développeurs et des nombreuses promesses sur l'évolution du gameplay, nous avons pu prendre en main le jeu et se faire notre propre avis. Si cette édition s'améliore selon nous par rapport aux éditions précédentes avec une vibe 2k sur les carrières et la création de son club, il persiste quelques défauts, notamment en défense.

Un gameplay compétitif vs authentique

Depuis plusieurs années, le rythme des matchs était un vrai problème. Pour satisfaire tout le monde et c'est une bonne chose, vous avez véritablement deux modes bien distincts qui offrent deux expériences différentes. Vous pouvez jouer un mode "Authentique", avec un rythme plus lent et demandant plus de réflexion tactique, comme un vrai match que vous regardez dans votre canapé (le gameplay authentique est dédié aux modes solo Carrière de joueur, manager ou matchs libre.) Ou alors le mode de jeu "Compétitif", très nerveux notamment dans le mode de jeu Ultimate Team. Mais attention, personnellement nous avons pu trouver le mode compétitif moins intéressant car surtout basé sur les dribles et les joueurs rapides. Si vous voulez terminer votre rencontre en 6-3, ce style est pour vous, si vous voulez finir à 1-0, on vous conseille le mode authentique.

© ​ © EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute ​
© ​© EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute​

Pourtant, malgré les scores fleuves, les gardiens ont été sensiblement améliorés avec des parades plus nombreuses et surtout la disparition des bugs de l'époque avec un renvoi du gardien directement dans les pieds de l'attaquant offrant un but facile et très loin de la réalité. Conclusion, le pari n'est pas totalement réussi car il existe un déséquilibre assez important entre l'attaque et la défense selon le mode choisi.

Les licences et les graphismes

C'est un sujet qui nous tient à coeur, jouer à un jeu de foot sans les noms authentiques des clubs, c'est toujours embêtant, surtout quand on se veut la référence de la simulation des jeux de foot. Imaginez jouer avec les Spares de San Antonio à la place des Spurs ou les Makers à la place des Lakers sur NBA 2k... Et bien encore cette année, l'Italie et la Série ne sont pas totalement le bon mood de la licence d'EA Sports puisque les deux grandes équipes de Milan, l'Inter et l'AC Milan ont des noms improbables.

© EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute

Ne soyons pas totalement négatif non plus, les graphismes sont toujours très bons. Meilleure modélisation des visages, travail sur les détails (sueur, fatigue, plis des maillots), expression des joueurs et des coachs plus aboutie. Le rendu des stades s'améliore, avec plus de scènes, une ambiance sonore, chants, ambiance spécifique selon le match ou le championnat, plus de vues plongeantes, plus de cinématiques... Tous les efforts renforcent l'immersion

Une nouvelle carrière très agréable

Avec l'arrivée imminente de Football manager, la carrière était attendue au tournant dans ce nouvel opus. Longtemps critiqué pour son manque d'évolution, le mode Carrière d'EA Sports FC 26 gagne en profondeur et s'impose comme l'une des réussites de cette édition. L'immersion est renforcée grâce à une interface modernisée et des cinématiques plus nombreuses bien que répétitives. Les choix tactiques et déclarations influencent désormais la dynamique de l'équipe, tandis que les recruteurs proposent des rapports plus contextuels et réalistes. L'intelligence artificielle des adversaires oblige aussi à adapter son approche, rendant la gestion plus crédible.

© EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute

Du côté de la Carrière Joueur, la progression a été retravaillée. Elle ne repose plus seulement sur l'accumulation de statistiques, mais aussi sur des objectifs variés et adaptés au poste. La personnalisation est enrichie (style, célébrations, look), ce qui renforce l'attachement au joueur incarné. Tout n'est pas parfait, mais pour la première fois depuis plusieurs années, EA montre qu'il prend ce mode au sérieux. Plus vivant, plus immersif et mieux pensé, le mode Carrière retrouve une vraie place au sein de la franchise, entre gestion réaliste et plaisir de jeu à long terme.

FUT et le mode en ligne

Le mode FUT semblent toujours donner plus d'avantage aux joueurs très investis, aux stratèges du build (construction de son équipe), ou à ceux capables de mettre les mains dans le portefeuille. Il s'agit toutefois du mode de jeu toujours très populaire et on peut y passer de nombreuses heures afin de pack les meilleures cartes du jeu pour s'offrir une véritable équipe de rêve.

© ​ © EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute ​

EA a tout de même apporté plusieurs ajustements pour clarifier et fluidifier l'ensemble, sans pour autant transformer en profondeur son fonctionnement. Les menus sont plus lisibles et la navigation gagne en rapidité, rendant la construction d'effectif moins laborieuse. Les objectifs et défis sont mieux expliqués, ce qui facilite la progression des nouveaux joueurs. En conclusion, FUT consolide ses bases, mais continue de diviser entre passionnés prêts à s'y plonger des centaines d'heures et mettre de l'argent contre les  joueurs occasionnels qui y verront surtout un terrain miné.

© EA FC 26 / Florian Gregoire Linternaute

Notre conclusion

Un bel opus, mais pas révolutionnaire. Le changement de gameplay apporte un vrai supplément et une liberté appréciable entre une version authentique ou compétitive. On apprécie grandement l'attention portée aux remarques et le fait qu'une telle franchise se soucie réellement des avis et offre une immersion plus poussée. Que vous soyez plus mode solo avec votre carrière, collectionneur avec FUT et compétitif, il y en a pour tous les gouts. Notre principal reproche étant sur le déséquilibre toujours présent entre la défense et l'attaque. Plus qu'une révolution, on assiste donc à une transition vers quelque chose de plus grand. À l'issu du test, nous attribuons la note de 15/20.