Ballerini lève les bras mais Duclos Lassalle a gagné

Gilbert Duclos-Lassalle, vainqueur de Paris-Roubaix en 1993. © Jacqueline Joly

8 centimètres. C'est l'écart qui sépare les vélos de l'Italien Fabio Ballerini et du Français Gilbert Duclos-Lassalle à l'arrivée au sprint sur le Vélodrome de Roubaix, après 270 km. Passé la ligne, Ballerini lève les bras, pensant avoir gagné.
Suit un certain flottement... jusqu'à la photo finish. L'image est sans appel : Duclos-Lassalle remporte l'édition 1993 d'un boyau, après s'être déjà imposé l'année précédente, en solitaire.

Cette victoire sur le fil, le Français la doit à sa volonté de fer : "En 1993, quand je l'emporte pour la deuxième fois, j'ai tout connu : deux crevaisons sur le goudron, une autre après les premiers pavés, une chute à Arenberg. Si, à ce moment-là, je ne trouve pas la force de me dire que je peux gagner encore, ce Paris-Roubaix est déjà perdu pour moi" (extrait de "Paris-Roubaix : une journée en enfer", de Philippe Bouvet).

Grâce à ses deux victoires dans l'Enfer du Nord, Gilbert Duclos-Lassalle a eu l'honneur d'avoir un pont à son nom (ou plutôt à son surnom), situé sur le parcours de cette classique : "le Pont Gibus".

8 centimètres. C'est l'écart qui sépare les vélos de l'Italien Fabio Ballerini et du Français Gilbert Duclos-Lassalle à l'arrivée au sprint sur le Vélodrome de Roubaix, après 270 km. Passé la ligne, Ballerini lève les bras, pensant avoir gagné. Suit un certain flottement... jusqu'à la photo finish. L'image est sans appel : Duclos-Lassalle remporte l'édition 1993 d'un boyau, après s'être déjà imposé l'année précédente, en solitaire. Cette victoire sur le fil, le Français la doit à sa volonté de fer : "En 1993, quand je l'emporte pour la deuxième fois, j'ai tout connu : deux crevaisons sur le goudron, une autre après les premiers pavés, une chute à Arenberg. Si, à ce moment-là, je ne trouve pas la force de me dire que je peux gagner encore, ce Paris-Roubaix est déjà perdu pour moi" (extrait de "Paris-Roubaix : une journée en enfer", de Philippe Bouvet). Grâce à ses deux victoires dans l'Enfer du Nord, Gilbert Duclos-Lassalle a eu l'honneur d'avoir un pont à son nom (ou plutôt à son surnom), situé sur le parcours de cette classique : "le Pont Gibus".
© Jacqueline Joly