"Des conditions discriminantes" : pour Clarisse Agbégnénou, les critères pour la nomination du porte-drapeau aux JO sont injustes

"Des conditions discriminantes" : pour Clarisse Agbégnénou, les critères pour la nomination du porte-drapeau aux JO sont injustes La judokate Clarisse Agbégnénou a réagi sur Twitter au sondage de Linternaute et de YouGov publié hier sur le porte-drapeau favori des Français pour les JO.

Hier, Linternaute.com et YouGov publiaient un sondage exclusif sur les sportifs préférés des Français pour porter le drapeau de la délégation française à l'occasion des JO de Paris 2024. Sans grosse surprise, Teddy Riner a été le plus plébiscité sur un échantillon de 1030 personnes représentatives de la population française (18+) interrogées entre le 1er et 4 mars 2024. Il devance un certain Kylian Mbappé, favori des 18/24 ans et Antoine Dupont, en troisième position. Chez les femmes, la judokate Clarisse Agbégnénou, déjà porte drapeau en 2020, est arrivée en première position devant la cycliste Pauline Ferrand Prévot. 

Problème, selon le Parisien, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui doit dévoiler ses critères de sélection des porte-drapeaux ce mercredi, aurait décidé d'imposer des règles drastiques. Des règles qui provoquent la polémique avant même leur officialisation et un mécontentement de la championne olympique Clarisse Agbégnénou. Dans un tweet, celle-ci déplore une décision discriminante et contraire à la volonté des Français établie dans notre sondage.

Dans le détail, selon Le Parisien, le porte-drapeau devra être un athlète qui a déjà participé aux JO. Cela élimine déjà des sportifs comme Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore Victor Wembanyama. Autre condition : les candidats ne devront pas avoir déjà été porte-drapeau par le passé. Vous l'avez compris, Teddy Riner et Clarisse Agbégnénou seraient donc éliminés de la course.

Enfin, le sportif doit être irréprochable et donc de ne jamais avoir été sanctionné par la justice. Nikola Karabatic serait donc lui aussi éliminé de la course, lui qui a été condamné en 2016 à deux mois de prison avec sursis dans une affaire de paris en ligne. Renaud Lavillenie, dont la responsabilité dans un accident de moto (il y a plus de quinze ans) lui a valu une inscription sur le volet numéro 1 de son casier judiciaire pourrait également être écarté...