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Le village olympique n'est pas assez bien pour elles ? Ces stars françaises seront logées dans un château

Si le village olympique accueillera plus de 15 000 athlètes olympiques et paralympiques durant les Jeux de Paris, certains sportifs vont mener la vie de château.

Le village olympique est une institution des Jeux olympiques. Depuis les Jeux de Paris de 1924, la construction d'un village olympique est l'un des principaux investissements des comités d'organisation. Depuis les Jeux de 1952, la décision a été prise de faire du village olympique une infrastructure permanente, permettant à la ville qui accueille les Jeux de transformer ce village en logements particuliers une fois la compétition terminée.

Pour les Jeux de Paris 2024, le village olympique prendra place sur la commune de Saint-Denis, au niveau de l'île Saint-Denis. Il doit permettre de loger les 15 000 athlètes olympiques et paralympiques durant les compétitions, avant de se reconvertir en 3500 logements pouvant accueillir 6000 personnes.

Pourtant, toutes les délégations ne logeront pas au sein du village olympique. Pour des raisons d'organisation, certaines fédérations ont choisi d'héberger leurs athlètes en dehors du village. C'est notamment le cas de l'équipe de France de cyclisme. Emmenés par son sélectionneur Thomas Voeckler, les quatre coureurs qui formeront la sélection sur route pour les Jeux seront donc logés dans les Yvelines, à Tremblay-sur-Mauldre, dans un... château du XVIIe siècle. Composé de 55 chambres et d'un parc de 40 hectares, le château sera la résidence de toute l'équipe cycliste, y compris les pistards et les vététistes, ainsi que les participants aux épreuves de BMX.

Le site internet du Tremblay-sur-Mauldre affiche des tarifs de 365€ à 485€ la nuit par personne dans "un espace propice à la réflexion et à la cohésion" grâce à sa "magnifique bâtisse de 400 ans décorée sur le thème du Dadaïsme, ses salons chaleureux, son parc arboré et son fameux golf". © Capture Chateauform.com

Florian Rousseau, le directeur du programme olympique de la FFC, justifie ce choix par la volonté de voir "une équipe de France olympique de cyclisme rassemblée et non éclatée sur les Yvelines". Le département accueillera en effet à la fois les épreuves de piste et de BMX, au vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que de VTT à la colline d'Elancourt.

En revanche, avec ce choix, la formation de cyclisme sur route s'éloigne des parcours des courses féminine et masculine. En effet, les deux épreuves auront pour départ et arrivée le Trocadéro. Les protégés de Thomas Voeckler seront en revanche à proximité du parcours, dont la boucle serpente principalement dans les Yvelines avant de revenir sur Paris pour un circuit de trois tours sur la butte Montmartre. La fin du tracé ramène les cyclistes vers le Trocadéro.

La délégation de cyclisme n'est pas la seule à loger en dehors du village olympique. Pour les mêmes raisons de praticité, la fédération d'aviron a décidé de s'installer à proximité du stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne). Le basketball s'est également éloigné de Paris, alors que les matchs du tour préliminaire se tiendront à Lille. Boris Diaw, le manager de l'équipe de France, avait expliqué lors de l'annonce de cette décision qu'il était difficile de permettre à tout le staff d'une sélection de sport collectif d'entrer dans le village olympique.