Ils ont vaincu la douleur grâce à la natation Yan Pioline : "une piscine, c'est un oasis pour se regénérer"

Après avoir été entraîneur pendant plusieurs années, Yan Pioline (auteur de "Mon guide pratique pour mieux nager") est aujourd'hui maître-nageur à la piscine de Chevreuse (Yvelines). Il envisage son rôle de manière simple avec pour objectif "d'apporter le plus de conseils possible aux différents pratiquants, pour faire en sorte qu'ils puissent repartir de la piscine avec de bonne sensations et ressentir des bienfaits pour leur corps et pour leur tête".

Parmi les pratiquants réguliers, certains sont là pour soulager leurs douleurs physiques. "Les pathologies ou difficultés rencontrées sont nombreuses. Cela peut être le mal de dos, un manque de souffle, du stress, de poids, d'arthrose...", détaille Yan Pioline. Pour certaines personnes atteintes de diabète, le fait de nager permet également de réguler leurs taux de glycémie. Le maître-nageur conseille même des personnes atteintes d'un cancer. "Nager leur permet de se reconstruire et de refaire lien avec leur corps", explique-t-il. La natation comme remède aux souffrances physiques ? Un avis partagé par le Docteur Dansac, du moins en ce qui concerne les douleurs dorsales : "la natation permet de renforcer la musculature dorso-lombaire, grâce notamment au dos crawlé, voire à la nage papillon, et est très indiquée pour compenser les déficiences lombaires".

Ils ne peuvent plus s'empêcher de venir à la piscine parce que ça fait partie de leur équilibre de vie

Pour tous ces pratiquants, les progrès sont souvent notables au bout de quelques séances car ces longueurs de piscine agissent aussi bien sur le mental que sur le physique. "Une piscine dans sa commune, c'est un oasis qui permet de se régénérer. Echapper à la souffrance le temps de la pratique, à partir du moment où elle est bien réalisée, constitue une bouffée d'oxygène qui leur permet de voir l'avenir différemment [...] C'est une vraie fierté de les voir repartir d'une séance avec le sourire, soulagés, et surtout de les voir revenir, et revenir encore, à tel point qu'ils ne peuvent plus s'empêcher de venir à la piscine parce que ça fait partie de leur équilibre de vie", confie Yan Pioline avec émotion.