Les médias épinglés pour la couverture des attentats de Paris

Des journalistes à la porte de Vincennes lors de la prise d'otages survenue à l'Hyper Cacher le 9 janvier 2015 © Fatih Tursun/SIPA
En janvier 2015, Paris était la cible d'attaques terroristes suite à l'attentat perpétré contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo. Deux jours plus tard, des clients étaient pris en otage dans une supérette casher de la porte de Vincennes. Devant la gravité de la situation, les chaînes du PAF proposent toutes des éditions spéciales en direct pour suivre les événements en temps réel. Mais des erreurs lourdes de conséquences dans la couverture de cette actualité tragique ont été commises selon le CSA, ce qui aurait pu compromettre l'action des forces de l'ordre. France 24 a ainsi montré le moment où les terroristes abattaient un policier, mais surtout BFM TV, France 2, TF1, LCI, Canal + et Euronews ont pris le risque de diffuser en direct les opérations de police en cours. Un manquement dangereux qui aurait pu indiquer aux terroristes la stratégie et le positionnement des forces de l'ordre alors qu'elles tentaient de libérer les otages.
En janvier 2015, Paris était la cible d'attaques terroristes suite à l'attentat perpétré contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo. Deux jours plus tard, des clients étaient pris en otage dans une supérette casher de la porte de Vincennes. Devant la gravité de la situation, les chaînes du PAF proposent toutes des éditions spéciales en direct pour suivre les événements en temps réel. Mais des erreurs lourdes de conséquences dans la couverture de cette actualité tragique ont été commises selon le CSA, ce qui aurait pu compromettre l'action des forces de l'ordre. France 24 a ainsi montré le moment où les terroristes abattaient un policier, mais surtout BFM TV, France 2, TF1, LCI, Canal + et Euronews ont pris le risque de diffuser en direct les opérations de police en cours. Un manquement dangereux qui aurait pu indiquer aux terroristes la stratégie et le positionnement des forces de l'ordre alors qu'elles tentaient de libérer les otages.
© Fatih Tursun/SIPA