Décapitation sur Facebook : l'affaire qui révolte les utilisateurs

Décapitation sur Facebook : l'affaire qui révolte les utilisateurs La vidéo d'une femme se faisant décapiter par un homme cagoulé a été diffusée sur le réseau social. Facebook aurait refusé de la supprimer.

"Défi : est-ce que quelqu'un arrivera à regarder cette vidéo ?" C'est par ces termes très aguichants que la vidéo d'une décapitation a été diffusée sur le réseau social Facebook, en Grande-Bretagne, il y a quelques jours. Un utilisateur ayant signalé ce contenu choquant aux modérateurs du réseau social ne serait pourtant pas parvenu à le faire supprimer, selon la BBC. La raison : après avoir banni les vidéos violentes de ses pages, Facebook aurait fait machine arrière et autoriserait de nouveau ce type de contenu. Alors que certaines photographies dénudées peuvent être censurées, une femme se faisant décapiter peut ainsi rester sur le réseau sans que le géant ne bouge le petit doigt.

L'information de la BBC a révolté de nombreux utilisateurs en Grande-Bretagne mais aussi dans de nombreux autres pays. A tel point que la vidéo de décapitation est en train de devenir un scandale international pour la firme de Palo Alto. Dans un communiqué publié lundi 21 octobre, la société américaine persiste et signe pourtant, rappelant que "Facebook a toujours été un endroit où les gens partagent leurs expériences" et qu'il est aussi du devoir du réseau de relayer "des événements graves, comme des atteintes aux droits de l'homme, des actes de terrorisme ou d'autres actes violents". Compte tenu de son intitulé, la vidéo, probablement tournée au Mexique, ne semblait pourtant pas condamner le geste qu'elle montrait. Le HuffingtonPost rappelle que Facebook précise dans ses conditions d'utilisation que les contenus "incitant à la haine ou à la violence, menaçants, à caractère pornographique ou contenant de la nudité ou de la violence gratuite" sont prohibés. Face à la polémique, le géant du Web a ajouté un message d'avertissement sur la vidéo mardi 22 octobre puis a fini par retirer les images. Il promet aussi aux médias de revoir très bientôt ses règles de sécurité.

EN VIDÉO - Facebook faisait récemment polémique pour ces faux internautes indiens se cachant derrière des pseudonymes et rémunérés une misère pour "liker".

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