Valérie Trierweiler : elle se prend pour la "Première dame" sur Twitter
Elle est la "Première dame" et elle le revendique. Valérie Trierweiler a ouvert ce week-end un nouveau compte sur Twitter baptisé "Infos V. Trierweiler" (@infosvaltrier) et sous-titré "Compte officiel du bureau de la Première dame de France". C'est la première fois que la compagne de François Hollande utilise l'expression, elle qui se laissait appeler "Première dame" avec une pointe de gêne jusqu'à aujourd'hui. "C'est un terme qui n'est pas adapté à la fonction en France", révélait-elle en effet lors de l'investiture de François Hollande en mai 2012, appelant même avec le sourire à des idées pour trouver un autre titre.
Reste que Valérie Trierweiler n'a pas pu se débarrasser de ce terme qui n'a aucun fondement juridique ou officiel dans la Ve République. La "Première dame" correspond en effet au titre de la compagne du roi dans la monarchie. Le "surnom" est utilisé par extension depuis des années en France, s'inspirant sans aucun doute du terme "First Lady", popularisé aux Etats-Unis. Mais il ne plait pas à tout le monde. Plusieurs plaintes visent Valérie Trierweiler, partant du principe qu'elle profite des moyens de l'Elysée alors qu'elle n'est pas mariée à François Hollande. La page qui lui est dédiée sur le site Internet de la présidence de la République (et qui reprend également le terme de "Première dame") est particulièrement pointée du doigt.
Avec ce nouveau compte Twitter, Valérie Trierweiler semble en tous cas séparer clairement ses commentaires de "Première dame" de ceux qu'elle tient à titre privé. Pourra-t-elle enfin tweeter librement sur ce compte "personnel" ? Sur son premier compte (@valtrier), Valérie Trierweiler avait provoqué un scandale en soutenant Olivier Falorni face à Ségolène Royal lors des législatives de 2012, ce qui fait d'elle l'une des personnalités les plus surveillées sur le site de micro-blogging.
EN VIDÉO - Depuis le scandale du tweet de Valérie Trierweiler, la compagne du chef de l'Etat se contentait de relayer sur Twitter ses activités de "Première dame", comme ici la visite d'un centre d'aide aux victimes de la violence sexuelle au Burundi.