Valérie Trierweiler : François Hollande devra lui verser de l'argent
Le président de la République pourrait bien devoir sortir le carnet de chèques pour avoir mis fin à sa relation avec l'ex-Première dame. François Hollande a-t-il fait subir à Valérie Trierweiler un préjudice moral et financier ? Sur le plan moral, les juristes invoquent une jurisprudence claire en la matière : le statut de "concubin ou concubine délaissé(e)" existe dans le droit français. A ce titre, la rupture a eu un véritable impact sur la vie de Valérie Trierweiler. En cas de litige, ses avocats ne manqueront pas d'affirmer que les conséquences sur son image publique ont été considérables. La presse, en France comme à l'étranger, a parlé d'"humiliation" et d'"affront public". Valérie Trierweiler est donc légitimement en droit d'invoquer cet argument pour demander une réparation financière, d'autant que la rupture a, de fait, mis fin à ses activités à L'Elysée, que la journaliste avait pris à coeur ses dernières semaines.
Par ailleurs, l'ex-Première dame pourrait faire valoir ses droits au vu d'un possible préjudice économique. Valérie Trierweiler a stoppé ses activités sur la chaîne de télévision D8 pour suivre François Hollande dans sa course à l'Elysée. Selon son avocate, dont les propos sont repris dans Le Figaro, le contrat qui la liait à la chaîne était "sa principale source de revenus de l'époque". Pour autant, sur ce point, les avocats de François Hollande pourraient estimer que la journaliste avait alors fait un choix de carrière en épousant la cause politique de son compagnon. En outre, l'ex-Première dame n'a jamais cessé de percevoir ses revenus pour ses activités à Paris-Match.
Une compensation et l'appartement du XVe
François Hollande se permettrait déjà de plaisanter, en petit comité, au sujet de sa rupture. Selon le JDD, le chef de l'Etat aurait confié à quelques proches : "Les femmes m'auront coûté cher". Le président aurait souhaité régler très vite les points de divergences financières entrainées par une rupture avec Valérie Trierweiler. L'hebdomadaire indique que les négociations avaient débuté dès la sortie de Valérie Trierweiler de l'hôpital. L'avocate de la journaliste avait d'ailleurs évoqué ces tractations au Figaro avant que l'ex-première Dame ne la révoque.
Le chef de l'Etat aurait choisi d'accorder une compensation financière à Valérie Trierweiler, selon les informations du JDD. Il laisserait aussi à la disposition de son ex-compagne l'appartement du XVe arrondissement de Paris, rue Cauchy, un bien en location.
EN VIDEO - Valérie Trierweiler a lancé aux journalistes en Inde : "Ne vous inquiétez pas pour moi" :