Jean Lassalle : ses deux phrases au grand débat qui font rire la toile

Jean Lassalle : ses deux phrases au grand débat qui font rire la toile Adepte des bons mots, Jean Lassalle s'est une nouvelle fois illustré par sa rhétorique originale lors du grand débat.

Jean Lassalle est un candidat à l'élection présidentielle 2017 pour le moins atypique. Invité par BFM TV et de CNews mardi 4 avril, le candidat s'est à nouveau illustré par plusieurs petites phrases originales. Arrivé en retard au grand débat présidentiel, le député des Pyrénées-Atlantiques n'a pas manqué d'esprit pour justifier avec humour son manque de ponctualité. "Oh bah, il y avait des embouteillages, je suis peut-être aussi parti un peu en retard", a-t-il d'abord répondu au journaliste de BFM TV. Et d'ajouter : "Et puis vous savez, maman a mis huit jours à me mettre au monde. [...] Je n'ai jamais pu rattraper ce retard."

Mais la petite expression qui aura le plus marqué les téléspectateurs est celle utilisée par le candidat non pas une ou deux fois, mais bien à chacune de ses prises de parole. Quel que soit le sujet, Jean Lassalle a commencé ses réponses par un "Mes chers compatriotes". Ni une, ni deux, les internautes n'ont pas tardé à s'emparer de ce leitmotiv. "La légende dit que si tu prononces 'Mes chers compatriotes' 3x devant un miroir à minuit Jean #Lassalle apparaît", s'amuse notamment un twittos. 

Mais Jean Lassalle n'en est pas à son premier coup d'éclat. Élu pour la première fois en 1977 à l'âge de 21 ans comme maire de Lourdios-Ichère, environ 150 habitants, celui qui 25 ans plus tard rejoint les rangs des députés à l'Assemblée nationale n'a pas hésité en 2002 à interrompre Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, en pleine séance de questions au gouvernement, en chantant l'hymne occitan Se Canto pour protester contre le départ d'une brigade de gendarmerie au tunnel de Somport. Rebelote en 2006, Jean Lassalle fait cette fois-ci une grève de la faim qui durera 39 jours. Le député finit à l'hôpital, mais obtient gain de cause. L'entreprise Toyal qui souhaitait partir de la vallée d'Aspe fait finalement marche arrière.