Axelle Lemaire : qui est la nouvelle coqueluche des médias ?
Axelle Lemaire n'a que 39 ans et n'est pas connue du grand public, mais cela fait des mois que François Hollande pense à elle pour constituer son gouvernement. En 2012 déjà, le président de la République et son Premier ministre lui avaient proposé le poste de ministre délégué chargée des Français de l'étranger. La jeune femme s'était alors permis de refuser. C'est qu'Axelle Lemaire sait manifestement ce qu'elle veut. Aujourd'hui, la nouvelle secrétaire en charge du Numérique se dit "très honorée" de cette "grande responsabilité" via Twitter. En coulisses, avant le remaniement ministériel, elle avait fait campagne pendant des semaines pour succéder à Fleur Pellerin, pourtant très appréciée par les entreprises du Web.
La jeune femme est depuis les législatives de 2012 députée des Français établis en Europe du nord. Née à Ottawa au Canada et ayant grandi jusqu'à son adolescence au Québec, Axelle Lemaire est installée depuis 12 ans à Londres. Cette franco-canadienne a intégré Sciences-Po Paris après une hypokhâgne à Montpellier. Elle étudie ensuite le droit international économique à Assas et le droit international à Londres, au King's College. D'abord avocate dans un cabinet d'avocats, elle choisit d'intégrer le monde de la politique en travailler quelques années pour le député du Labour Denis MacShane, puis devient la secrétaire de la section PS de la capitale anglaise.
La nouvelle Secrétaire d'Etat va désormais travailler pour Arnaud Montebourg à Bercy. Le numérique ne lui est pas du tout inconnu, la jeune femme étant même une experte de la protection des données personnelles, de l'éducation au numérique et de la neutralité d'Internet. Elle a notamment publié un rapport sur le numérique au sein de la Commission des Affaires européennes, prônant un investissement plus conséquent pour le développement des objets industriels connectés, du cloud et du nanoélectronique. C'est elle qui désormais portera ma "French Tech", le projet de soutien financier lancé par Fleur Pellerin en faveur des start-up du numérique début 2014.