Untitled Document
 

En savoir plus

 
Si la fonction présidentielle semble plus encadrée par la loi sur les institution, adoptée le 21 juillet, le Parlement voit, lui, ses pouvoirs face à l'exécutif étendus.


Gagné : plus de pouvoirs face au gouvernement...

Assemblée
 
Le gouvernement ne pourra plus fixer à lui seul l'ordre du jour de l'Assemblée. © Assemblée nationale
 

Principale proposition favorable au Parlement : il est prévu que chaque assemblée puisse maîtriser la moitié de son ordre du jour et ainsi le partager avec le gouvernement alors que depuis 1958, les ordres du jour de l'Assemblée et du Sénat étaient entièrement définis par l'exécutif. Par ailleurs, une séance par semaine au moins sera réservée par priorité aux questions au gouvernement, y compris pendant les sessions extraordinaires. L'adoption des projets de loi (venus du gouvernement) est aussi encadré par des délais d'examen.

La commission Balladur voulait aussi limiter l'usage de l'article 49.3 aux seules lois de finances et de financement de la Sécurité sociale. La réforme reprend cette proposition. L'article 49.3 de la constitution permettait jusqu'à aujourd'hui au gouvernement d'imposer, sans vote, l'adoption d'un texte à l'Assemblée pour accélérer le processus législatif. Le seul moyen de le contourner, pour le Parlement, revenait à proposer une motion de censure pour renverser le gouvernement, alternative presque irréalisable du fait du soutien de la majorité.


... et plus de pouvoirs face au Président

La Défense et les Affaires étrangères constituaient jusqu'à aujourd'hui des "domaines réservés" de l'exécutif et même du président de la République. Désormais, le gouvernement aura l'obligation "d'informer les instances parlementaires de toute opération militaire hors du territoire et soumettre à autorisation leur prolongation" au delà de quatre mois. Le rôle du Parlement se voit aussi renforcé en cas d'état d'urgence et d'état de siège. Aujourd'hui décrétés en conseil des ministres, ceux-ci donnent la quasi-totalité des pouvoirs au Président.

Un "contrôle parlementaire sur certaines nominations" du Président, préconisé par le comité Balladur, vient aussi d'être inscrit dans la Constitution. Aujourd'hui le chef de l'Etat nomme, seul, conseillers d'État, ambassadeurs, conseillers maîtres à la Cour des Comptes, préfets, directeurs d'administrations centrales, mais aussi le président du Conseil constitutionnel. Autant de nominations qui seront désormais soumises à un veto du Parlement.

» Lire la suite : L'opposition


Chaine ActualitéEnvoyerImprimerHaut de page
Votre avis sur cette publicité

Sondage

Selon vous, peut-on vivre décemment avec le Smic ?

Tous les sondages

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters