Résultat du 2e tour (le
16 mars 2008)
Jean-Marie Bockel garde son fauteuil de maire. Selon les dernières
estimations, il remporte 43,16 % des suffrages, contre 42,57 % à
son ancien adjoint, le socialiste Pierre Freyburger.
Gauche moderne (le
7 mars 2008)
Avec Bernard Kouchner et Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Bockel est un autre
symbole de l'ouverture à gauche du gouvernement Fillon. Mais sa nomination
n'est pas vraiment une surprise : il est en effet, depuis plusieurs années,
le principal représentant de l'aile droite du PS citant régulièrement
en exemple l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Au delà
de son poste au gouvernement, Jean-Marie Bockel compte un autre point d'accord
avec Nicolas Sarkozy : maire de Mulhouse depuis 1989, il a fait de
la sécurité un thème majeur de ses différents mandats, soutenant en
particulier les mesures de l'ancien ministre de l'Intérieur pour renforcer
le rôle des maires dans la prévention de la délinquance. Aujourd'hui sénateur-maire,
Jean-Marie Bockel a aussi été député PS du Haut-Rhin de 1981
à 2002, et conseiller général socialiste du département de 1982 à 1992.
Lors de la dernière présidentielle, Nicolas Sarkozy est sorti
vainqueur de son duel avec Ségolène Royal à Mulhouse
avec 54,29 %. Puis aux législatives, les 2 circonscriptions de la ville sont
tombées aux mains de l'UMP. Jean-Marie Bockel, désormais candidat de
son mouvement Gauche moderne, avait-il senti le vent tourner à Mulhouse
avant d'intégrer le gouvernement ? La ville va-t-elle passer à
droite sans même changer de maire ? La réponse les 9 et
16 mars.
» Ministres
et candidats : qu'en pensez-vous ?
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