Jérôme Guedj, le pari d'un frondeur

Jérôme Guedj, le pari d'un frondeur Le frondeur socialiste Jérôme Guedj brigue un nouveau mandat dans l'Essonne. Mais il n'a jamais été autant menacé par une droite mordante.

Après plus de vingt-cinq ans de disette, la droite locale espère enfin reconquérir le département de l'Essonne à l'issue des élections départementales. A sa tête, pourtant, une figure charismatique : Jérôme Guedj, ex-député PS, et "frondeur" notable. Celui qui a notamment été formé à la politique par un certain Jean-Luc Mélenchon se présentera à nouveau dans le canton de Massy, et entend bien se succéder à lui-même en tant que président du Conseil départemental de l'Essonne.

S'il peut actuellement s'appuyer sur une majorité solide (26 sièges sur 42), le "frondeur" n'ignore sans doute pas que lors des dernières Européennes, en 2014, c'est le FN qui était arrivé en tête dans le département, avec 20 % des voix. Reléguant le PS à une peu flatteuse troisième place (13 %). Et aux dernières municipales, la droite et le centre ont réussi à s'emparer de plusieurs grandes villes de l'Essonne. Face à cette montée en puissance de ses opposants, la gauche n'a pas totalement réussi à faire bloc : elle apparaît divisée dans certains cantons où des accords avec ELLV ou le PCF n'ont pu être trouvés. Si les résultats des élections départementales dans l'Essonne sont favorables à la droite, deux noms se dégagent déjà pour présider le Conseil départemental du 91 : Georges Tron, maire de Draveil et ex-Secrétaire d'Etat, et François Durovray, maire de Montgeron.
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