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Nicolas Sarkozy © UMP. Ségolène Royal © PS.
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Les convaincus
Alors maintenant, c'est sûr ? Vous avez définitivement choisi votre candidat ? Viviane, favorable à Nicolas Sarkozy, est catégorique : "Non, je n'ai pas changé d'avis." Et elle va chercher ses arguments très loin, dans le parcours de son champion, pour l'affirmer : "il n'est pas "un nanti", son histoire familiale ressemble à beaucoup d'autres. C'est par ses qualités, son intelligence et sa ténacité qu'il s'est construit." Mais cela n'efface pas pour autant tous les doutes. Pour Salima par exemple, Nicolas Sarkozy est aussi le plus convaincant, mais "on ne gouverne pas seul". Elle appréhende un peu son gouvernement. Non à François Fillon, Valérie Pécresse, Jean-Pierre Raffarin et Michèle Alliot-Marie, "désavoués" et "hors course". Oui, en revanche, à Jean-Louis Borloo.
Le même dilemme s'est posé récemment à Olive. Elle a toujours voulu voter Ségolène Royal, mais elle faisait ce choix "faute de mieux". Il lui faudra attendre l'émission "J'ai une question à vous poser", sur TF1, pour consolider son opinion : de "molle, nouille (sic) et jouant à la maîtresse d'école" elle l'a trouvée "plus calme, posée, et convaincante." Désormais, Olive déplore, avec d'autres, "le procès en incompétence dont est victime" la candidate. A Rouen, Olivier aurait pu lui aussi basculer. Fidèle à Arlette Laguiller depuis 1974, il continue de "féliciter le non-opportunisme" de la candidate. Pourtant, il n'a pu s'empêcher de distribuer des bons points à François Bayrou sur "la proportionnelle et la reconnaissance du vote blanc". Il ira même jusqu'à le considérer comme "une possible bouffée d'air", mais craint que sa seule personnalité ne soit pas suffisante. Alors, il campera sur ses positions jusqu'au 22 avril.
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