Une superbactérie du sexe, plus dangereuse que le sida ? Les autorités sanitaires démentent
La nouvelle n'a pas été prise à la légère par les autorités sanitaires américaines. La bactérie H041, surnommée la superbactérie du sexe, aurait été détectée à Hawaï au début du mois. Depuis, les médecins se montraient alarmants auprès de l'Etat américain. Raison de l'inquiétude : cette souche de la gonorrhée (ou blennorragie) serait extrêmement résistante aux antibiotiques. D'après les informations de la chaîne américaine CNBC, les médecins des "Centers for Disease Control and Prevention" ont rapidement demandé au Congrès de débloquer 50 millions de dollars pour élaborer un nouvel antibiotique efficace contre la superbactérie.
"Cette bactérie pourrait se révéler bien pire que le sida à court terme parce qu'elle est plus agressive et qu'elle infectera les gens plus rapidement" a fait savoir Alan Christianson sur la chaîne américaine CNBC, avant de rajouter : "Les gens qui contacteront cette souche de gonorrhée pourraient développer un choc septique mortel en seulement quelques jours". Pour l'heure, aucun décès n'a été constaté, mais les autorités restent extrêmement prudentes à propos de cette bactérie.
Une information démentie quelques jours plus tard
Quelques jours plus tard, l'agence fédérale de la santé publique américaine (CDC) a indiqué que "L'affirmation selon laquelle la bactérie H041 a été trouvée hors du Japon est incorrecte", précisant que "jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'échecs thérapeutiques chez des patients présentant des gonorrhées traitées avec les antibiotiques actuellement recommandés en première intention". La "superbactérie", toujours surveillée de près, est donc guérissable par antibiotiques.
Bon nombre de médias ont relayé l'information dont l'origine était la chaîne américaine CNBC (dont LInternaute.com) avant que le démenti ne parvienne aux rédactions. Certains médias n'ont toujours pas intégré l'information, importante, de la CDC.