Cetelem (BNP Paribas) se lance
dans le crédit immobilier. Et le fait savoir, tambour battant, dans son actuelle
campagne de publicité. Un nouveau venu, qui n'en est pas un. Si pour le
consommateur, c'est effectivement nouveau de pouvoir contracter auprès de Cetelem
un crédit immobilier, en réalité il s'agit toujours des offres proposées par feu
UCB. Cet établissement de crédit spécialité, filiale de BNP Paribas, a été fusionné
dans Cetelem pour donner naissance à BNP Paribas Personal Finance, dont la marque
phare reste Cetelem, mais exit UCB.
"Cetelem devient un acteur global du
crédit aux particuliers, consommation et immobilier, en réunissant
les bonnes pratiques de nos anciennes filiales, déclare Pascal Roussare, porte-parole
de Cetelem. L'offre de regroupement de crédits s'en trouve facilitée." La
rigueur reste de mise : le taux de refus de crédit est maintenu à 30 %. Ce
qui permet à l'établissement d'annoncer un taux de 98 % de dossiers de financement
soldés et 94 % de prêts sans incident.
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| Celetem
conserve son quota de 30 % de demande de financement refusé
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Sur le terrain, exceptés les changements d'appellation, le contenu
des offres de crédits change peu. Tout juste Cetelem consent à offrir les
frais dossiers pour célébrer l'arrivée de son offre de crédit immobilier sous
sa bannière. Pour le reste ce qui se faisait sous la marque UCB, se poursuit sous
la marque Cetelem. En fait, l'établissement de crédit travaille sur un projet
d'envergure : le crédit
hypothécaire, qu'il juge peu développé en France. "Il y a un vrai potentiel
en France, commente Cetelem. Globalement le niveau d'endettement est l'un des
moins élevés des pays occidentaux et pourtant le marche se développe
doucement."
Où se trouve le gain pour les clients ? Dans le traitement des
demandes. La base clients étant assez volumineuse, nul besoin de ressaisir
systématiquement les informations. Pour chaque demande, Cetelem tient à jour
les données utiles pour accorder un financement.