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| Theseion
à Athènes en Grèce © Marianne
Zochowski | |
| En
Grèce, 21 % des personnes interrogées se sont déclarées
très heureuses. Un chiffre qui place le berceau de la civilisation occidentale
au 15e rang.
Pauvreté. Comme l'Espagne, la Grèce
affiche un taux de pauvreté élevé (20 %). Une
fois de plus, ce ne sont pourtant pas les Grecs, confrontés à un
réel problème de pauvreté, qui craignent le plus d'y être
confrontés, puisque que seulement une personne interrogée sur deux
pense "qu'il peut arriver à n'importe qui d'y tomber" (la moyenne
européenne étant à 62 %).
Travail. Avec
un taux de chômage de 10 %, la Grèce fait partie des
mauvais élèves de l'Union européenne, au même titre
que l'Allemagne, la France ou l'Espagne. Par ailleurs, le sentiment d'insécurité
au travail en Grèce est le plus fort de l'Union européenne (36 %).
Protection
sociale. Dans la moyenne européenne, la Grèce consacre 26 %
du PIB aux dépenses sociales. A noter toutefois que seulement 38 %
des Grecs se déclarent satisfaits de leur modèle social. Un mécontentement
qu'il est possible d'expliquer justement par un niveau de pauvreté qui
reste élevé en Grèce.
Délinquance. Avec
41 % des personnes interrogées qui déclarent ne pas se sentir
en sécurité dans la rue à la nuit tombée, la Grèce
a -t-elle un taux de délinquance élevé ? En réalité,
elle se situe dans la moyenne européenne, avec 4 158 infractions
pour 100 000 habitants. |