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Deux types d'orbites : géostationnaire et polaire. © Nasa

Cartographie, niveau des mers, pollution, météo… L'apport des satellites dans la connaissance du globe est considérable. Certes, on les voit peu (et pour cause, ils sont loin) mais sans eux, que saurait-on de notre planète ?

Au départ, satellite viendrait d'un mot latin signifiant garde du corps, complice. Kepler lui attribue un sens moderne en 1611 lorsqu'il observe des corps tournant autour de Jupiter. Mais le premier satellite artificiel, lui, date du 4 octobre 1957. C'est Spoutnik-1, placé en orbite par les Soviétiques. Depuis près de 40 ans, plus de 5 000 satellites artificiels ont été envoyés graviter autour de la Terre mais aussi autour d'autres planètes du système solaire.

Objets technologiques, mouvement naturel

Satellite artificiel ? Comme leur nom l'indique, rien de naturel dans ces appareils, condensés de technologies valant des fortunes. En revanche, comme les satellites "naturels", tels la Lune ou Titan, les "artificiels" tournent de façon périodique autour d'un corps massif, ce mouvement étant principalement déterminé par le champ de gravité de ce corps.

"Depuis près de 40 ans, plus de 5 000 satellites ont été envoyés dans l'espace"

Nul besoin de moteur, donc, pour graviter autour d'un objet céleste. Seule est nécessaire une poussée, fournie par un lanceur du type Ariane, afin d'extraire le satellite de l'attraction terrestre puis de le placer en orbite.

Des orbites de deux types

Côté orbite justement, il en existe plusieurs types. On distingue les satellites géostationnaires : situés à environ 36 000 km de haut (35 786 km exactement), ils tournent à la même vitesse que la Terre tourne sur elle-même, et restent donc à la même position apparente depuis le sol : ils paraissent immobiles dans le ciel. Ils sont surtout utilisés pour les télécommunications, et la télédétection, que ce soit du sol ou de l'atmosphère.

Les satellites à défilement, eux, semblent bouger car leur orbite ne suit pas la rotation de la Terre. Parmi eux, les satellites à orbites polaires, qui passent au-dessus des pôles. Certains d'entre eux sont héliosynchrones. Souvent situés à des basses altitudes, entre 600 et 800 km, ils se déplacent de manière à passer au-dessus d'un point donné de la surface terrestre à la même heure solaire locale à chaque fois. Ils sont utilisés pour la télédétection, l'espionnage et la météo.

Pourquoi choisir une orbite géostationnaire plutôt qu'une héliosynchrone ? C'est selon l'usage qu'on veut en faire. En général, les satellites de télédétection sont en orbite basse, sous 1 000 km, sauf les satellites météo qui sont, eux, placés en orbite géostationnaire à environ 36 000 km de la Terre.

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