|
Agrandir |
On ne sait pas définir le temps mais on sait mesurer les durées. © L'Internaute |
"Une cause ne peut être qu'antérieure à ses effets et il est impossible de rétroagir dans le passé" |
Très tôt, le concept du temps a été lié au concept du mouvement : Aristote l'a défini comme une mesure du mouvement. Ainsi, le temps s'est trouvé lié dès cette époque à la notion du changement, de la durée et de la matière en mouvement.
C'est Galilée le premier qui a considéré le temps comme une grandeur physique fondamentale, quantifiable, capable de relier entre elles mathématiquement des expériences.
Pour Newton le temps, universel et absolu, s'écoule uniformément. C'est un
paramètre externe de la dynamique, un temps neutre
indifférent aux phénomènes qui se produisent en
son sein.
La ligne t
Même si, avec les progrès de la physique, ces notions seront quelque peu nuancées,
il reste qu'aujourd'hui, on trouve le paramètre
représentant le temps dans toutes les équations
de la physique, ce qui paraît d'ailleurs un peu
paradoxal puisque cette science tente d'ériger des
lois dirigeant l'Univers, sortes d'idéaux immobiles.
A une dimension (t) et une direction, il est considéré
comme continu et il n'y en a qu'un à la fois. Les
instants du temps ont tous le même statut et le
temps n'est pas soumis au devenir.
Représenté comme une ligne orientée et non comme un cercle, il respecte le
principe de causalité formulé par Leibniz
puis par Kant : une cause ne peut être qu'antérieure
à ses effets, autrement dit, on doit toujours pouvoir
dire si un point se situe avant ou après un autre
et il est impossible de rétroagir dans le passé.