Ces sportifs ont manqué leur sortie Ben Johnson le banni

Rares sont les athlètes capables, sur 100 m, de rivaliser avec Carl Lewis. Ben Johnson était de ceux-là. En 1984 déjà, le Canadien d'origine jamaïcaine avait titillé l'Américain en finale des Jeux Olympiques. Peine perdue, il avait dû attendre les Mondiaux de Rome, trois ans plus tard, pour obtenir enfin sa grande revanche.

Le premier sprinteur qui tombe

Champion du monde en titre, avec un nouveau record à la clé en 9''83, Ben Johnson arrive aux JO de Séoul 1988 avec un moral d'acier. En finale, le protégé de Charlie Francis bat à nouveau son grand rival, améliorant au passage le temps de référence.

Aux Jeux Olympiques de Séoul, Ben Johnson est privé de sa médaille d'or et exclu de la compétition.

Trois jours plus tard, le héros devient paria. Coupable de s'être dopé aux stéroïdes anabolisants, Ben Johnson est privé de sa médaille d'or et exclu de la compétition. Une tempête médiatique inédite s'abat sur le Canadien, premier athlète à connaître pareil sort.

De retour aux JO

En 1991, après trois ans de suspension, le sprinteur tente de revenir à son meilleur niveau. Après l'échec de sa qualification pour le Mondial, Johnson parvient à intégrer l'équipe canadienne en partance pour les Jeux de 1992. A Barcelone, il échoue en demi-finale du 100 m.

En 1993, sa carrière est définitivement terminée car il est exclu à vie de toute compétition par l'IAAF, la Fédération internationale d'athlétisme. Son taux de testostérone a été jugé anormalement élevé à la suite d'un contrôle effectué à Montréal.