Ces sportifs ont manqué leur sortie Marion Jones, du podium à la prison

Aux Jeux Olympiques de Sydney, en 2000, Marion Jones rentre dans le cercle des athlètes de légende. Ses cinq médailles olympiques (trois en or, deux en bronze) la propulsent quasiment à la hauteur de son illustre aîné, Carl Lewis. Surtout, elle devient la première femme à remporter autant de titres en une seule édition olympique.

marion jones lors du grand prix de londres en 2006.
Marion Jones lors du Grand Prix de Londres en 2006. © Phil McElhinney

Très vite, pourtant, la suspicion s'installe autour des performances de l'Américaine. Ses proches, que ce soit ses entraîneurs (Trevor Graham ou Charlie Francis) ou bien son ex-mari (Tim Montgomery), sont impliqués dans des scandales de dopage. A plusieurs reprises, Marion Jones échappe de justesse aux sanctions.

En 2007, la quintuple championne du monde reconnaît s'être dopée pendant plusieurs années. Le Comité international olympique lui retire immédiatement ses cinq médailles. Pire, la justice américaine la condamne à une peine de 6 mois de prison, pour parjure : entendue dans le cadre d'une enquête judiciaire, la sprinteuse avait menti en affirmant ne pas être impliquée dans l'affaire Balco (dopage organisé à grande échelle aux Etats-Unis).

Le basket pour se racheter

Emprisonnée de mars à septembre 2008, Marion Jones ne remettra sûrement jamais les pieds sur les pistes d'athlé. En revanche, elle est loin d'avoir abandonné le sport. Au mois de mai prochain, elle commencera sa nouvelle carrière de... basketteuse professionnelle ! Draftée en 2003 par l'équipe de Phoenix, Marion Jones s'est engagée en WNBA (l'équivalent féminin de la NBA) chez les Shock de Tulsa, une des meilleures franchises de la Ligue.