Nicolas Sarkozy sorti de prison ? Des images fortes de la Santé
- Après l'examen de la demande de remise en liberté de l'ex-chef de l'Etat, le parquet général a requis cette remise en liberté de Nicolas Sarkozy avec placement sous contrôle judiciaire et interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen. La décision de la cour sera rendue ce lundi à 13h30.
- Ce lundi, l'ancien président de la République portait une veste bleu marine sur un pull noir et une chemise et avait "l'air un tendu", selon TF1/LCI. Il s'est exprimé en visioconférence le teint "pâle", écoutant attentivement les faits énoncés par l'avocat général. Des images inédites et extrêmement fortes pour un ancien chef d'Etat.
- "Cette épreuve m'a été imposée. C'est dur. C'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu. Je dirais même que c'est éreintant", a dit Nicolas Sarkozy, tout en rendant "hommage" au personnel pénitentiaire "qui a été d’une humanité exceptionnelle qui a permis de rendre ce cauchemar supportable".
- Nicolas Sarkozy est écroué depuis le 21 octobre dernier, après sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assortie d'une exécution provisoire dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.
11:58 - Les conditions d'une éventuelle remise en liberté
Si Nicolas Sarkozy venait à être libéré dès ce lundi après-midi, quatre options s'offrent à la Justice dans le cadre d'un placement sous contrôle judiciaire. Nicolas Sarkozy pourrait être assigné à résidence avec un bracelet électronique. Il pourrait aussi être assujetti à un contrôle judiciaire avec interdiction de dépasser un périmètre établi ou de rencontrer certaines personnes. Enfin, une interdiction de conduire pourrait aussi être décidée, comme le dépôt d’une caution fixée à la discrétion du juge.
11:36 - "Une grande souffrance" pour Nicolas Sarkozy
"Même s'il est un homme fort, robuste et courageux, cette détention a été pour lui une grande souffrance et une grande douleur", a indiqué un de ses avocats, Me Jean-Michel Darrois, qui s'exprimait aux côtés de l'ex-président de la République, à la prison de la Santé ce lundi.
10:37 - Les mots de l'avocat général
Au moment des réquisitions, l'avocat général Damien Brunet a affirmé que "les risques de concertation frauduleuse, de pression sur les témoins fondent des réquisitions sous fins de placement sous contrôle judiciaire" et demande que "soit fait droit à la demande de Nicolas Sarkozy" d'être mis en liberté.
10:31 - L'hommage de Sarkozy au personnel pénitentiaire
"J’aime mon pays, ma famille est en France, je me bats pour que la vérité triomphe", a déclaré Nicolas Sarkozy. Ce dernier souhaite également "rendre hommage" au personnel pénitentiaire "qui a été d’une humanité exceptionnelle qui a permis de rendre ce cauchemar supportable".
10:30 - "C'est dur. C'est très dur. C'est éreintant", reconnaît Sarkozy
"Je souhaite que la Cour soit convaincue d'une chose : je n'ai jamais eu l'intention, l'idée folle de demander à Mouammar Khadafi quelque financement que ce soit et me dérober à la justice. Ce serait avouer. Jamais je n'avouerai quelque chose que je n'ai pas fait (...) J'ai répondu à toutes les convocations. J'ai accepté. Je n'avais pas imaginé attendre 70 ans pour connaître la prison. Cette épreuve m'a été imposée. C'est dur. C'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu. Je dirais même que c'est éreintant", a dit Nicolas Sarkozy.
10:27 - La décision rendue à 13h30
La décision sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy sera rendue ce lundi à 13h30.
10:16 - La mise en liberté et le placement sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy requises
Le parquet général requiert la mise en liberté et le placement sous contrôle judiciaire. Une interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen est également réclamée, précise BFMTV. L'avocat général a précisé que "l'extrême gravité des faits et le quantum de la peine ne doivent pas entrer en ligne de compte. Seuls comptent les critères de l'article 144".
10:14 - Il "n'abandonnera pas à 71 ans son pays et sa famille"
"Il représente des garanties de représentations indéniables", indique l'avocat de Nicolas Sarkozy, Christophe Ingrain. Le fait qu'il soit propriétaire de son domicile et qu'il soit placé en permanence sous protection ont par exemple été mis en avant. Il "n'abandonnera pas à 71 ans son pays et sa famille", poursuit le magistrat.
10:00 - L'avocat de Nicolas Sarkozy prend la parole
Comme indiqué par TF1/LCI, Christophe Ingrain, l'un des avocats de Nicolas Sarkozy, arrive à la barre. Nicolas Sarkozy, lui, assiste à l'audience depuis la prison de la Santé, en visioconférence, aux côtés de son deuxième avocat, Jean-Michel Darrois.
Son client fait face "à la détention", aux "menaces de mort", aux "cris de la nuit". "Les accusations qui pèsent sur Nicolas Sarkozy sont graves. Nous les contesterons avec encore plus de force en appel", lance Christophe Ingrain.
09:50 - "Je suis avocat, propriétaire de mon cabinet", dit Nicolas Sarkozy
Après avoir écouté le rappel des faits, Nicolas Sarkozy prend la parole. "Je suis avocat, propriétaire de mon cabinet. Je suis également conférencier depuis 2012", dit-il en visioconférence.
09:40 - "Je répondrai aux questions", déclare Nicolas Sarkozy
"Je répondrai aux questions", assure Nicolas Sarkozy entendu en visioconférence, rapporte TF1. Le président indique de son côté qu'il ne reviendra pas sur le fond de l'affaire et lui rappelle ses droits : celui de garder le silence, de répondre aux questions, ou de faire une déclaration. L'ex-chef de l'Etat l'écoute "attentivement".
09:35 - Le visage de Nicolas Sarkozy apparaît à l'écran
Nicolas Sarkozy est entendu en visioconférence depuis la prison de la Santé. Il apparait justement sur l'écran de la salle d'audience, avec à ses côtés l'un de ses avocats, Maître Darrois.
09:33 - L'audience vient de débuter
La famille de Nicolas Sarkozy est arrivée dans la salle d’audience. Sa femme Carla Bruni et son fils Jean ainsi que sa femme sont présents. Son avocat sera le premier à prendre la parole. L’audience devrait durer une petite heure et demie, elle vient de débuter.
09:11 - Il "ne remplit plus les conditions de la détention provisoire", selon la Ligue des droits de l'Homme
Nicolas Sarkozy pourrait ne "plus" remplir les conditions de la détention provisoire selon la Ligue des droits de l'homme. "Sans être magistrat, on peut penser (qu'il) ne remplit plus les conditions de la détention provisoire", estimait la vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme hier, au micro de BFMTV.
08:54 - Les téléphones confisqués devant la salle d'audience
Devant la salle de la cour d’appel de Paris ou les journalistes sont déjà nombreux ce lundi matin, "de petites enveloppes sont prévues pour enfermer les téléphones portables et éviter les images pirates de l’ex-président même en visioconférence", révèle Le Figaro.
Les dernières heures de Nicolas Sarkozy en prison ? La cour d'appel de Paris examinait ce lundi 10 novembre 2025 la demande de mise en liberté émise par les avocats de Nicolas Sarkozy pour leur client. L'ancien président de la République comparaissait visioconférence. Pour rappel, Nicolas Sarkozy a fait appel après sa condamnation à cinq ans de prison avec exécution provisoire dans l'affaire des soupçons de financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007. Son nouveau procès devrait se tenir avant le 25 mars 2026. Les dates précises devraient être connues mercredi à l’occasion d’une réunion à la cour d’appel de Paris.
Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre dernier, la cour d'appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l'ex-banquier Wahib Nacer mais maintenu en prison l'intermédiaire Alexandre Djouhri. Nicolas Sarkozy, lui, est écroué depuis le 21 octobre dernier.
Nicolas Sarkozy libéré ce lundi après-midi ?
Désormais "présumé innocent" en raison de son appel, le critère de la gravité des faits de nature à "troubler l'ordre public" ayant justifié son incarcération ne pourra pas être retenu dans l'examen de sa mise en liberté. Ce lundi, l'avocat général a requis la mise en liberté de Nicolas Sarkozy assortie d'un placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen. La décision sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy est attendue vers 13h30. Pour rappel, le parquet général a fait une réquisition en ce sens.
Si Nicolas Sarkozy venait à être libéré dès ce lundi après-midi, quatre options s'offrent à la Justice dans le cadre d'un placement sous contrôle judiciaire. Nicolas Sarkozy pourrait être assigné à résidence avec un bracelet électronique. Il pourrait aussi être assujetti à un contrôle judiciaire avec interdiction de dépasser un périmètre établi ou de rencontrer certaines personnes. Enfin, une interdiction de conduire pourrait aussi être décidée, comme le dépôt d’une caution fixée à la discrétion du juge.
L'avocat général Damien Brunet a affirmé que "les risques de concertation frauduleuse, de pression sur les témoins fondent des réquisitions sous fins de placement sous contrôle judiciaire" et demande que "soit fait droit à la demande de Nicolas Sarkozy" d'être mis en liberté. L'ancien chef de l'Etat pourrait être libéré dès ce lundi après-midi.