Marc Trévidic, le rebondissement

Marc Trévidic © L'Internaute Magazine

Fin 2007. Jean-Louis Bruguière, soutien de Nicolas Sarkozy et candidat aux législatives, quitte ses fonctions. Un autre juge antiterroriste, Marc Trévidic, reprend en main l'enquête sur l'attentat de Karachi et change sensiblement de cap. Cette fois, la piste d'Al-Qaïda passe au second plan. Trévidic s'intéresse de près à la cessation du versement des commissions en 1996 et à un éventuel contentieux franco-pakistanais. La piste de rétrocommissions au bénéfice d'Edouard Balladur est alors révélée au grand jour. Sans preuve et malgré une enquête perturbée par le "secret-défense", l'hypothèse est prise au sérieux puisqu'en octobre 2010, un autre juge, Renaud van Ruymbeke, est chargé d'enquêter sur le volet financier de l'affaire. Drame pour les familles des victimes, Karachi devient une affaire d'Etat.

Fin 2007. Jean-Louis Bruguière, soutien de Nicolas Sarkozy et candidat aux législatives, quitte ses fonctions. Un autre juge antiterroriste, Marc Trévidic, reprend en main l'enquête sur l'attentat de Karachi et change sensiblement de cap. Cette fois, la piste d'Al-Qaïda passe au second plan. Trévidic s'intéresse de près à la cessation du versement des commissions en 1996 et à un éventuel contentieux franco-pakistanais. La piste de rétrocommissions au bénéfice d'Edouard Balladur est alors révélée au grand jour. Sans preuve et malgré une enquête perturbée par le "secret-défense", l'hypothèse est prise au sérieux puisqu'en octobre 2010, un autre juge, Renaud van Ruymbeke, est chargé d'enquêter sur le volet financier de l'affaire. Drame pour les familles des victimes, Karachi devient une affaire d'Etat.
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