"Cramer" des filles pour de l'argent

Près de 20 millions de personnes en France consultent du porno en ligne © 123rf
Les différentes enquêtes journalistiques et le rapport du Sénat mettent en avant la manne financière générée par la pornographie sur Internet via la publicité et des abonnements. Une industrie qui représente un tiers du trafic mondial en ligne. Point de départ incontournable de ce business juteux : trouver des jeunes femmes pour tourner des vidéos. Et certaines sociétés de productions auraient développé de véritables systèmes de prédation, s'en prenant à des jeunes majeures vulnérables et en situation de grande précarité financière. "Il s'agit de les exploiter au maximum, avant qu'elles soient, selon le terme de l'un des producteurs, "cramées"", écrit Le Monde, qui a publié plusieurs longs formats sur le sujet. "Des viols déguisés sous prétexte de vidéos. Acteurs et producteurs avaient toutes les libertés", atteste auprès du journal un homme qui aurait participé à des tournages de "French Bukkake".
Les différentes enquêtes journalistiques et le rapport du Sénat mettent en avant la manne financière générée par la pornographie sur Internet via la publicité et des abonnements. Une industrie qui représente un tiers du trafic mondial en ligne. Point de départ incontournable de ce business juteux : trouver des jeunes femmes pour tourner des vidéos. Et certaines sociétés de productions auraient développé de véritables systèmes de prédation, s'en prenant à des jeunes majeures vulnérables et en situation de grande précarité financière. "Il s'agit de les exploiter au maximum, avant qu'elles soient, selon le terme de l'un des producteurs, "cramées"", écrit Le Monde, qui a publié plusieurs longs formats sur le sujet. "Des viols déguisés sous prétexte de vidéos. Acteurs et producteurs avaient toutes les libertés", atteste auprès du journal un homme qui aurait participé à des tournages de "French Bukkake".
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