Les témoignages recueillis permettraient d'identifier des modes opératoires, visant à conditionner les victimes aux souffrances qu'elles vont endurer. L'une d'entre elles fait au Monde le récit d'une rencontre banale avec un photographe de lingerie, Jack Wood, avant que celui-ci ne l'amène à des tournages pornographiques : "Il me jetait sur le lit, me déshabillait de force et me pénétrait (…) J'étais coincée, j'avais peur de violences physiques, je me laissais faire", indique la jeune femme. Jack Wood aurait en réalité travaillé pour Jacquie et Michel. Il est aujourd'hui mis en examen. "Le premier viol joue une fonction bien précise, celle de casser les défenses et les résistances des femmes, c'est une déflagration psychique pour les victimes, donc une soumission acquise pour les proxénètes", explique au Monde Me Lorraine Questiaux, avocate de plusieurs plaignantes.
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