Meurtre de Ginette Naime en 2000 : le suspect passe aux aveux, une preuve scientifique irréfutable l'a piégé

Meurtre de Ginette Naime en 2000 : le suspect passe aux aveux, une preuve scientifique irréfutable l'a piégé Un homme a été mis en examen et écroué vingt-cinq ans après le meurtre de Ginette Naime, une mère de famille tuée sauvagement en 2000 dans le Var.

C'est une résolution de l'enquête que la famille et les proches de Ginette Naime n'attendaient plus. Un quart de siècle après que la mère de famille de 46 ans a été sauvagement assassinée, le Pôle des crimes sériels ou non élucidés (PCSNE), créé en 2022, semble sur le point d'avoir résolu son neuvième cold case. Un suspect âgé de 61 ans a en effet été mis en examen pour meurtre jeudi 16 janvier 2025, révèle Le Parisien.

Le 13 avril 2000, le corps de Ginette Naime avait été retrouvé lardé de coups de couteau sur le chemin du Gros Cerveau, à Ollioules, dans le Var. Interpellé mardi matin à Toulon, l'homme qui vivait toujours à La Seyne-sur-Mer, est passé aux aveux lors de sa garde à vue, menée par les policiers de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). Repris par l'OCRVP en 2023, cette affaire semble aujourd'hui s'éclaircir. Il pourrait en effet s'agir d'un crime crapuleux, l'homme enclin à des problèmes d'addiction à l'époque ayant pu vouloir soutirer de l'argent à Ginette Naime afin d'acheter sa drogue.

Le suspect piégé par une preuve scientifique

Selon l'hypothèse privilégiée par les enquêteurs, l'individu aurait agressé Ginette Naime à la sortie d'un centre communal d'action sociale de La Seyne-sur-Mer avec l'aide d'un couteau. Il aurait grimpé dans la voiture de la quarantenaire et l'aurait forcée à faire deux retraits d'argent dans une agence BNP. Après quoi, il aurait tué sa victime et se serait débarrassé de son corps sur le chemin du Gros Cerveau.

Les enquêteurs ont remonté la trace de cet homme grâce à des témoignages, mais aussi des analyses génétiques. Ainsi, un ex-employé du centre social aurait réussi à identifier l'individu, qui traînait au moment des faits dans les environs avec d'autres toxicomanes, parmi une soixantaine de suspects qui lui ont été proposés sur une planche de portraits. Une analyse scientifique aurait ensuite permis d'établir une correspondance partielle entre l'ADN du suspect et une empreinte génétique retrouvée sous les ongles de la victime ainsi que sur le volant du véhicule, selon Le Parisien. Le suspect a été placé en détention provisoire, rapporte BFMTV.