TGV Normandie : la LGV devient une ligne classique

La LGV Paris-Normandie ne verra probablement jamais le jour © fovivafoto - Fotolia
Ce devait être le TGV du Grand Paris, ouvert sur la Manche et l’horizon. Au final, ce seront des améliorations ponctuelles sur le très fatigué axe Paris-Mantes-Rouen-Le Havre. L’impressionnant projet de LGV Normandie, imaginé à l’aube des années 1990 et relancé par Nicolas Sarkozy, risque de ne jamais voir le jour, économies budgétaires et manque de rentabilité obligent. A moyen terme, les objectifs fixés sont plus modestes : prolongement du RER E jusqu’à Mantes-la-Jolie, simplification du nœud ferroviaire de Rouen, remise en état de la ligne Gisors-Serqueux pour accueillir du fret ou encore construction d’une nouvelle gare dans la préfecture de Basse-Normandie. Le rapport Duron n’a donc fait qu’entériner le retour à une démarche infiniment plus modeste.
 
Ce devait être le TGV du Grand Paris, ouvert sur la Manche et l’horizon. Au final, ce seront des améliorations ponctuelles sur le très fatigué axe Paris-Mantes-Rouen-Le Havre. L’impressionnant projet de LGV Normandie, imaginé à l’aube des années 1990 et relancé par Nicolas Sarkozy, risque de ne jamais voir le jour, économies budgétaires et manque de rentabilité obligent. A moyen terme, les objectifs fixés sont plus modestes : prolongement du RER E jusqu’à Mantes-la-Jolie, simplification du nœud ferroviaire de Rouen, remise en état de la ligne Gisors-Serqueux pour accueillir du fret ou encore construction d’une nouvelle gare dans la préfecture de Basse-Normandie. Le rapport Duron n’a donc fait qu’entériner le retour à une démarche infiniment plus modeste.  
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