Aéroport de Chaulnes : non au 3e aéroport parisien

Le développement du low-cost a favorisé Beauvais © franz massard - Fotolia
En 2001, Lionel Jospin avait choisi. Un troisième aéroport majeur devait naître dans le Bassin Parisien, à l’insistance d’Air France et d’Aéroports de Paris. Après Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, l’aviation tricolore devait nicher à Chaulnes, dans la Somme, à 40 kilomètres d’Amiens et 120 de la capitale. Faible population, proximité du TGV et de l’A1, le site présentait de sérieux attraits pour ce projet à 35 milliards de francs (5,3 milliards d’euros). Les probables nuisances sonores alimentèrent l’ire des riverains, qui trouvent très vite un écho politique… Gilles de Robien, maire d’Amiens, devient ministre des Transports au moment de l’alternance de 2002. Il enterre immédiatement le projet ! Roissy sera finalement agrandi pour absorber le surcroit de trafic.
En 2001, Lionel Jospin avait choisi. Un troisième aéroport majeur devait naître dans le Bassin Parisien, à l’insistance d’Air France et d’Aéroports de Paris. Après Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, l’aviation tricolore devait nicher à Chaulnes, dans la Somme, à 40 kilomètres d’Amiens et 120 de la capitale. Faible population, proximité du TGV et de l’A1, le site présentait de sérieux attraits pour ce projet à 35 milliards de francs (5,3 milliards d’euros). Les probables nuisances sonores alimentèrent l’ire des riverains, qui trouvent très vite un écho politique… Gilles de Robien, maire d’Amiens, devient ministre des Transports au moment de l’alternance de 2002. Il enterre immédiatement le projet ! Roissy sera finalement agrandi pour absorber le surcroit de trafic.
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