A51 Grenoble-Sisteron : l’autoroute de la discorde

Les travaux sont suspendus depuis des années © Ewald Frch - Fotolia
Les deux bouts sont déjà là, mais pas le milieu. L’autoroute A51 avait été conçue au milieu des années 1980 pour relier Grenoble à Sisteron en passant par Gap. But des ingénieurs : mieux relier le Dauphiné à la Provence et désengorger l’A7 et le couloir rhodanien. Mais l’idée reçoit un accueil glacial dans les vallées, notamment de la part des écologistes. Les premiers kilomètres sont bâtis à la fin des années 1990 au nord de Sisteron et au sud de Grenoble. Il manque aujourd’hui 92 kilomètres à l’A51, au cœur d’un milieu montagneux difficile (le percement de tunnels est nécessaire). En 2014, le président du Conseil général de l’Isère, André Vallini a souligné que le projet, qui a déjà coûté plusieurs dizaines de millions d'euros, est toujours vivant et que le Premier ministre allait étudier le dossier. Mais personne ne sait si/quand il verra le jour.
Les deux bouts sont déjà là, mais pas le milieu. L’autoroute A51 avait été conçue au milieu des années 1980 pour relier Grenoble à Sisteron en passant par Gap. But des ingénieurs : mieux relier le Dauphiné à la Provence et désengorger l’A7 et le couloir rhodanien. Mais l’idée reçoit un accueil glacial dans les vallées, notamment de la part des écologistes. Les premiers kilomètres sont bâtis à la fin des années 1990 au nord de Sisteron et au sud de Grenoble. Il manque aujourd’hui 92 kilomètres à l’A51, au cœur d’un milieu montagneux difficile (le percement de tunnels est nécessaire). En 2014, le président du Conseil général de l’Isère, André Vallini a souligné que le projet, qui a déjà coûté plusieurs dizaines de millions d'euros, est toujours vivant et que le Premier ministre allait étudier le dossier. Mais personne ne sait si/quand il verra le jour.
© Ewald Frch - Fotolia