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Ce sont des chineurs qui ont dégoté les boites contenant les photos sur plaques de verre, dans une benne à ordures à Villiers-le-Bâcle, dans l'Essonne, en 1999. Ce trésor a été confié à un photographe, Stéphane Asseline, qui les a conservé pendant plusieurs années, avant de rencontrer une stagiaire de la Société française de photographie. Confiés à cette association, ces 1 120 clichés vont sortir de l'ombre. Le 17 avril 2013, le quotidien Le Parisien y consacre un article, mais l'identité du photographe, auteur de ces précieux clichés historiques est alors toujours inconnue. "Il était châtelain dans l'Essonne au début du XXe siècle, grand voyageur et complètement gaga de sa fille. Voilà pour les indices", explique le journal. Une belle énigme pour les amateurs de généalogie. Finalement, la petite Marie-Louise Biver est identifiée par un internaute, grâce au site Geneanet. Le photographe, c'est son père : le comte Eugène Théophile Biver.

Un ingénieur de la haute société

Le comte Biver était issu de la haute société, il était ingénieur et a travaillé dans plusieurs domaines, des mines aux transports maritimes, en passant pas la construction de locomotives. Né en 1861, il a pris ces 1 120 photographies entre 1895 et 1905.

Il était le père de trois enfants, Marie-Louise (née en 1896), Paul (né en 1886) et Marie-Hélène. Cette dernière vivra dans le château de Villiers-le-Bâcle jusqu'à sa mort, en 1985. Le comte Biver a été maire de la commune de Villiers et a beaucoup voyagé durant sa vie. Il est mort en 1929. Aujourd'hui et ce depuis 1995, le château de Villiers-le-Bâcle appartient à l'imitateur Yves Lecoq qui s'est lancé dans sa restauration et fait visiter la propriété durant l'été.

 Pour en savoir plus sur ces clichés, voir le site de la Société française de photographie.

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