Un bilan catastrophique Kim Jong-Il est mort le 19 décembre 2011 d'une crise cardiaque. Il dirigeait d'une main de fer la Corée du Nord depuis 1994 et la mort de son père, Kim Il-Sung, fondateur la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Née en 1948 et isolée depuis la sanglante guerre de Corée au début des années 1950, la Corée du Nord est à ce jour le dernier régime stalinien encore en place dans le monde. Surnommé "cher leader", Kim Jong-Il y a consolidé une véritable dynastie communiste, jouant ouvertement le culte de la personnalité jusqu'à l'excès. Censure, arrestations arbitraires et camps d'internement sont toujours d'actualité en Corée du Nord aujourd'hui et le bilan de Kim Jong-Il se résume à une lente déchéance économique et sociale. En marge de tensions militaires latentes avec les pays voisins et d'une forte ambition de se doter de l'arme nucléaire, la Corée du Nord a vu, en moins de 20 ans, sa population sombrer dans la pauvreté et la famine. C'est Kim Jong-Un, le plus jeune fils de Kim Jong-Il, qui a pris la tête du pays à la mort de ce dernier. Agé de moins de 30 ans, il reste encore une énigme pour la communauté internationale. Ce dernier se préparait depuis un an à succéder à son père. Son visage avait en effet été dévoilé lors d'un grand défilé militaire en octobre 2010. Et aussi sur L'Internaute