Trois générations plus tard, ils s'occupent encore de crocodiles

Trois générations plus tard, ils s'occupent encore de crocodiles La famille Bredl, installée en Australie, a une histoire bien à elle. Depuis 66 ans, la tradition veut qu'elle s'occupe de reptiles en tout genre et notamment de crocodiles. Un métier passionnant qui peut toutefois être dangereux.

Trois générations de Bredl et des milliers de crocodiles : c'est l'histoire bien particulière de cette famille australienne. "Tout a commencé avec mon père. Maintenant, c'est moi, mes fils, mes filles, mes neveux et mes nièces", raconte Rob Bredl, le patriarche, à ABC. "J'ai attrapé quelques centaines de crocodiles, je me suis occupée de plusieurs milliers et j'en ai nourri plus de 100 000", ajoute-t-il. Leur histoire commence en 1950 quand le père de Rob quitte l'Autriche pour s'installer en Australie. Durant son premier jour au pays des kangourous, il attrape un serpent qu'il ramène chez lui. Peu à peu, serpents, lézards et autres reptiles peuplent son jardin. Un jour enfin, il ramène des crocodiles. En 1970, il ouvre avec son fils une ferme de crocodiles dans une réserve aborigène afin de donner la possibilité aux touristes d'admirer ces puissants animaux. 20 ans plus tard, c'est Rob et son neveu, Daniel, qui prennent le relais. "Tu te réveilles avec des crocodiles dans ton jardin, c'est un jour comme les autres. Ça n'a rien d'exceptionnel", rigole Daniel. Toute la famille est impliquée pour les nourrir, les soigner et s'occuper d'eux. 

Pourtant même si cela reste rare, des accidents arrivent... La sœur de Daniel s'est retrouvée entre les mâchoires d'un de leurs crocodiles et pas des moindres. La bête faisait 4 mètres de long et pesait pas moins de 700 kg. Leur père a alors sauté sur le dos du prédateur pour le forcer à lâcher prise. Daniel s'en souvient très bien : "Si ça n'avait pas été pour papa, il n'aurait pas lâché, c'est aussi simple que ça". Il a fallu à la sœur de Daniel plus de 30 opérations pour se remettre de ses blessures. Mais la jeune femme n'est pas traumatisée et continue de s'occuper d'eux. D'après son frère, elle était au mauvais endroit au mauvais moment. Quant à Daniel, permettre aux gens de découvrir et de connaître les animaux est un vrai plaisir : "J'aime leur donner la possibilité de s'approcher et de créer un lien avec les animaux".