A la tête du FSB !

Vladimir Poutine lors de ses premiers mois à la tête de la fédération de Russie. © MATTHIAS RIETSCHEL/AP/SIPA

Auprès de Boris Eltsine, Vladimir Poutine grimpe rapidement les échelons et se retrouve nommé à la tête du FSB, l'organe qui a succédé au KGB dont il avait démissionné en 1991. "Vous croyez qu'on m'a demandé mon avis ? C'est le président qui a décidé de signer un décret… Je ne peux pas dire que ça m'ait fait plaisir. Je ne souhaitais pas pénétrer une seconde fois dans la même eau", assurait-il en 2000.

Il réorganise l'instance mais fait face à l'émergence de mouvements séparatistes dans le Caucase du Nord. Le conflit en Tchétchénie marque les dernières années de la présidence de Boris Eltsine mais se transforme là aussi en opportunité pour Poutine, nommé Premier ministre, qui y montre sa volonté de fer et une répression implacable en Tchétchénie. En restera une phrase célèbre lors des bombardements de Grozny en septembre 1999 , Poutine admettant vouloir "buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes !". Le style Poutine...

Auprès de Boris Eltsine, Vladimir Poutine grimpe rapidement les échelons et se retrouve nommé à la tête du FSB, l'organe qui a succédé au KGB dont il avait démissionné en 1991. "Vous croyez qu'on m'a demandé mon avis ? C'est le président qui a décidé de signer un décret… Je ne peux pas dire que ça m'ait fait plaisir. Je ne souhaitais pas pénétrer une seconde fois dans la même eau", assurait-il en 2000. Il réorganise l'instance mais fait face à l'émergence de mouvements séparatistes dans le Caucase du Nord. Le conflit en Tchétchénie marque les dernières années de la présidence de Boris Eltsine mais se transforme là aussi en opportunité pour Poutine, nommé Premier ministre, qui y montre sa volonté de fer et une répression implacable en Tchétchénie. En restera une phrase célèbre lors des bombardements de Grozny en septembre 1999 , Poutine admettant vouloir "buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes !". Le style Poutine...
© MATTHIAS RIETSCHEL/AP/SIPA