Le Conseil constitutionnel : une nouvelle vie politique

Jacques Chirac siège désormais au Conseil constitutionnel, dans l'aile Montpensier du Palais Royal. © Claudia Meyer

Depuis novembre 2007, les nouvelles fonctions publiques de l'ancien chef de l'Etat se résument à son siège au sein du Conseil constitutionnel. Jacques Chirac est dorénavant membre de droit de l'institution installée dans l'aile Montpensier du Palais Royal. Il y a rejoint dix membres déjà présents dont neuf ont été nommés par le Parlement et le président de la République. Le dixième n'est autre que Valéry Giscard d'Estaing, qui n'y siége réellement que depuis 2004.

Jacques Chirac devenu sage

L'ancien chef de l'Etat a ainsi été appelé, dès sa première séance plénière le 15 novembre 2007, à statuer sur la validité de la loi Hortefeux qui prévoyait le recours aux tests ADN et instaurer des statistiques ethniques. L'ex-Président était absent en revanche lors du vote sur la rétention de sûreté en février 2008, lorsque 120 parlementaires ont saisi le Conseil constitutionnel contre le projet de loi Dati. Sur ces "sujets délicats" à traiter "avec délicatesse", selon ses propres mots, l'ancien Président s'est toujours tenu au devoir de réserve des membres du Conseil. En revanche, quelques informations sur ses relations avec son rival de toujours, Valéry Giscard d'Estaing, ont franchi les murs de l'institution : la presse rapporte que les "piques" entre les deux hommes ne sont pas rares lors des séances.

Depuis novembre 2007, les nouvelles fonctions publiques de l'ancien chef de l'Etat se résument à son siège au sein du Conseil constitutionnel. Jacques Chirac est dorénavant membre de droit de l'institution installée dans l'aile Montpensier du Palais Royal. Il y a rejoint dix membres déjà présents dont neuf ont été nommés par le Parlement et le président de la République. Le dixième n'est autre que Valéry Giscard d'Estaing, qui n'y siége réellement que depuis 2004. Jacques Chirac devenu sage L'ancien chef de l'Etat a ainsi été appelé, dès sa première séance plénière le 15 novembre 2007, à statuer sur la validité de la loi Hortefeux qui prévoyait le recours aux tests ADN et instaurer des statistiques ethniques. L'ex-Président était absent en revanche lors du vote sur la rétention de sûreté en février 2008, lorsque 120 parlementaires ont saisi le Conseil constitutionnel contre le projet de loi Dati. Sur ces "sujets délicats" à traiter "avec délicatesse", selon ses propres mots, l'ancien Président s'est toujours tenu au devoir de réserve des membres du Conseil. En revanche, quelques informations sur ses relations avec son rival de toujours, Valéry Giscard d'Estaing, ont franchi les murs de l'institution : la presse rapporte que les "piques" entre les deux hommes ne sont pas rares lors des séances.
© Claudia Meyer
Vincent MARTY et Benoit DESHAYES