Waterloo, une bataille bâclée

La bataille de Waterloo fut la dernière de Napoléon avant l'exil à Sainte-Hélène © ahornfoto - Fotolia
Les orages avaient tonné toute la nuit et les douces ondulations du sud de Bruxelles s’étaient transformées en bourbier. Le 18 juin 1815, Napoléon passa la matinée à attendre sans véritable coup de feu. Attendre que le terrain sèche et que son artillerie mondialement réputée puisse mettre à mal les lignes britanniques situées face à lui. La bataille commença bien tard, après 11 heures. Ce faisant, il laissa le temps aux soldats d’Albion de se reconstituer et aux Prussiens l’occasion de se rapprocher de son flanc droit. Pire, les cartes de l'armée françaises étaient erronées tandis que l’Empereur ne parvint jamais à surprendre son adversaire. Lorsque, sous le soleil déclinant, il donna l’ordre aux troupes d’élite de la Garde impériale de charger, la partie était déjà perdue. Le coupable, selon ses contemporains ? Le maréchal Grouchy, perdu par les ordres contradictoires...
Les orages avaient tonné toute la nuit et les douces ondulations du sud de Bruxelles s’étaient transformées en bourbier. Le 18 juin 1815, Napoléon passa la matinée à attendre sans véritable coup de feu. Attendre que le terrain sèche et que son artillerie mondialement réputée puisse mettre à mal les lignes britanniques situées face à lui. La bataille commença bien tard, après 11 heures. Ce faisant, il laissa le temps aux soldats d’Albion de se reconstituer et aux Prussiens l’occasion de se rapprocher de son flanc droit. Pire, les cartes de l'armée françaises étaient erronées tandis que l’Empereur ne parvint jamais à surprendre son adversaire. Lorsque, sous le soleil déclinant, il donna l’ordre aux troupes d’élite de la Garde impériale de charger, la partie était déjà perdue. Le coupable, selon ses contemporains ? Le maréchal Grouchy, perdu par les ordres contradictoires...
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