Une mort entourée de mystères

La présence d'arsenic dans la chevelure de Napoléon n'était pas concluante. Cette substance était très répandue à cette époque. © MARY EVANS / SIPA
Les douleurs à l’estomac sont intolérables. L’Empereur est alité, se nourrit très peu et vomit sans cesse depuis plus d’un mois. Après une longue agonie dans la maison de Longwood, sur l’île de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte expire le 5 mai 1821 à 17h49. Le corps est autopsié avec l’accord d’Hudson Lowe, le tyrannique geôlier : à la vue des symptômes et des résultats de la dissection, les analyses modernes constateraient un cancer à l’estomac. Mais une autre thèse fait florès : celle de l’empoisonnement de l’homme au bicorne. Dans les années 1950, un toxicologue suédois, Sten Forshufvud, relève 28 des 31 symptômes typiques d’un empoisonnement à l’arsenic. Son amante, Albine de Montholon, espérant bénéficier de l’héritage de Napoléon, l’aurait-elle empoisonné ? L’analyse scientifique des cheveux de Napoléon a démenti cette hypothèse.
Les douleurs à l’estomac sont intolérables. L’Empereur est alité, se nourrit très peu et vomit sans cesse depuis plus d’un mois. Après une longue agonie dans la maison de Longwood, sur l’île de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte expire le 5 mai 1821 à 17h49. Le corps est autopsié avec l’accord d’Hudson Lowe, le tyrannique geôlier : à la vue des symptômes et des résultats de la dissection, les analyses modernes constateraient un cancer à l’estomac. Mais une autre thèse fait florès : celle de l’empoisonnement de l’homme au bicorne. Dans les années 1950, un toxicologue suédois, Sten Forshufvud, relève 28 des 31 symptômes typiques d’un empoisonnement à l’arsenic. Son amante, Albine de Montholon, espérant bénéficier de l’héritage de Napoléon, l’aurait-elle empoisonné ? L’analyse scientifique des cheveux de Napoléon a démenti cette hypothèse.
© MARY EVANS / SIPA