Thomas Fabius : une nuit de tous les excès à Las Vegas qui coûte cher

Thomas Fabius : une nuit de tous les excès à Las Vegas qui coûte cher Le fils de Laurent Fabius aime la fête, les jeux d'argent et ne s'embarrasse pas des limites imposées par sa banque. En mai 2012, à Las Vegas, le jeune homme a contracté des dettes gigantesques qui lui valent aujourd'hui un mandat d'arrêt sur le territoire américain.

Mais qu'est bien passé par la tête de Thomas Fabius cette nuit du 15 mai 2012 à Las Vegas ? C'est sans doute la question que doit se poser son père, qui doit aujourd'hui faire face aux conséquences qui l'atteignent par ricochet. Le jeune homme de 33 ans est un sacré flambeur. Les quelques heures qu'il a passé à Las Vegas il y a trois ans lui valent d'être visé par un mandat d'arrêt aux Etats-Unis, émis en 2013, selon les informations du Point qui a révélé l'affaire. Voilà une situation bien gênante pour l'actuel ministre des Affaires étrangères : si son fils met les pieds sur le sol américain, il risque d'être arrêté par la police. Le jeune homme a en outre accumulé une incroyable ardoise dans plusieurs casinos. Et encore, il ne s'agit là que du volet américain des ennuis judiciaires de Thomas Fabius, le fils de Laurent Fabius...

Outre-Atlantique, Thomas Fabius a fait l'objet d'une plainte en avril 2013 par le procureur du Nevada, pour les faits survenus en mai 2012, pour "chèques sans provision" et "vol". Des montants colossaux sont évoqués pour ces chèques en bois, autour de 3,2 millions d'euros. Cette nuit du 15 mai 2012, manifestement, Thomas Fabius avait envie de s'amuser. Quelques heures plus tard, le 16 mai, François Hollande nommera son père ministre des Affaires étrangères, patron de la diplomatie française.

Et Thomas Fabius sortit le chéquier...

Les faits détaillés par la plainte ont pu être consultés par l'AFP, qui a confirmé les informations du Point. Le jeune trentenaire a d'abord tenté sa chance au casino The Palazzo, un grand hôtel de luxe qui dispose de salles de jeu tout près du Flamingo et du Caesars Palace. Il fait d'abord un chèque de 200 000 dollars, puis un second de 409 000 dollars en utilisant un chéquier de la banque italienne Banca Monte dei Paschi di Siena. Mais cela n'a rapidement pas suffi. Pas très en veine durant ses premières mises à la roulette, le fils de Laurent Fabius libelle un nouveau chèque à l'odre du casino pour un montant d'1 million de dollars.

Quelques heures après, Thomas Fabius a poursuivi sa virée au Aria Resort dans lequel il s'installe à des tables de jeu où l'on ne joue pas 5 ou 10 euros. Il sort alors un carnet de chèques de la Saociété Générale : il fait un premier chèque de 300 000 dollars, un autre de la même somme. Et ne s'arrête plus. Viennent pour le casino, en échanges de nouveaux jetons, deux chèques de 100 000 dollars, encore un, de 200 000 dollars. Pas rassasié, le flambeur change encore d'établissement dans la nuit, pour se rendre au Cosmopolitan of Las Vegas. Il y fait un chèque de 900 000 dollars. L'AFP révèle que la plainte précise que le fils du ministre savait alors très bien que "le chèque ne serait pas encaissé".

Crédit image - LAURENT ZABULON/TF1/SIPA