Jacques Chirac : "il a dû renoncer à marcher"
[Mis à jour le 10 décembre 2015 à 23h20] Jacques Chirac a été hospitalisé jeudi 10 décembre pour "un bilan de santé". Son entourage proche se veut rassurant précisant que son état ne présente "aucune inquiétude". Sa fille, Claude Chirac, précise que, se sentant affaibli depuis quelques jours, Jacques Chirac a été hospitalisé pour un contrôle général et devrait rester quelques jours à l'hôpital. Ce n'est pas sa première hospitalisation. Celui qui a dirigé la France de 1995 à 2007 a été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2005 et avait dû être hospitalisé d'urgence au Val-de-Grâce (Paris). Il garde de nombreuses séquelles de cet AVC. Jacques Chirac a aussi été hospitalisé pour une intervention rénale en décembre 2013 et une crise de goutte en février 2014. C'est en novembre 2014 qu'il était apparu pour la dernière fois lors d'une cérémonie officielle. A cette occasion, il avait assisté à la remise annuelle du prix de sa fondation, au Musée du Quai Branly. Son entrée avait été saluée par une longue ovation du public.
VIDEO. Jacques Chirac, toujours aussi populaire sur les réseaux sociaux
Dans un article, VSD rapporte que sa fille, Claude Chirac et Bernadette, sa femme, l'ont progressivement éloigné de toute vie sociale. Depuis toujours, son entourage veille au grain, peut-être un peu trop selon certains. "On est très peu à aller encore le voir", témoigne un ami cité par VSD. "Il y a quelques mois, je l'emmenais parfois prendre un chocolat et un croissant à la terrasse de La Palette. Mais, depuis qu'il a dû renoncer à marcher, Claude ne veut pas que l'on voie son père dans un fauteuil roulant". Et il ajoute : "Comme si les Français allaient moins l'aimer parce que ses jambes ne répondent plus ! […] Et, aujourd'hui, il est vieux, malade. Mais ce n'est pas parce qu'il marche mal qu'il faut l'empêcher d'aller au restaurant d'à côté. Il n'est pas gâteux !"
Pierre Bédier, ancien secrétaire d'Etat aux programmes immobiliers de la Justice a confié son impression à VSD. Il estime "normale" la volonté de sa fille de préserver l'image de "conquérant" de Jacques Chirac.