Valérie Trierweiler, son livre et le sexe de Hollande : Benjamin Biolay se lâche

Valérie Trierweiler, son livre et le sexe de Hollande : Benjamin Biolay se lâche BENJAMIN BIOLAY - Le chanteur s'en est pris, par surprise, à Valérie Trierweiler avec des mots très crus sur le président de la République...

[Mis à jour le 14 avril 2016 à 23h25] L'interview est publiée dans un titre qui ne fait pas partie de la presse dite "politique", pas plus que des médias les plus acerbes contre le chef de l'Etat. Elle est même menée par Léa Salamé, chargée d'interroger François Hollande ce soir sur France 2. L'entretien avec Benjamin Biolay publié cette semaine dans GQ pourrait pourtant dégrader encore un peu plus la fonction présidentielle. Le chanteur s'en est pris violemment à Valérie Trierweiler dans les colonnes du magazine et en particulier à son livre, "Merci pour ce moment" (Les Arènes), se moquant sans ménagement de son penchant pour l'indignation. "Hilare" à la lecture du livre, Benjamin Biolay s'interroge même sur la taille du sexe de François Hollande : "Je me suis même dit qu'il devait en avoir une énorme parce que s'il en avait une toute petite, elle l'aurait mis dans le bouquin". Jugeant que l'ancienne Première dame aurait mieux fait de régler ses problèmes sentimentaux "en privé", voire par courrier, l'artiste, plusieurs fois récompensé aux Victoires de la Musique, va ainsi très loin dans ses propos.

EN VIDEO - Pour Benjamin Biolay, Valérie Trierweiler "a fait beaucoup de mal à la France".

"Benjamin Biolay tacle Valérie Trierweiler "Elle a fait beaucoup de mal à la France" (vidéo)"

L'attaque est donc clairement dirigée contre Valérie Trierweiler, soupçonnée de chercher le moindre argument, y compris le plus abject, pour attaquer son ancien compagnon. Et Benjamin Biolay, connu pour son franc parler, tente surtout dans le magazine de défendre le président de la République. Mais les mots employés sont si crus que d'aucuns pourraient juger la manœuvre contre-productive. Alors qu'il est en pleine promotion pour son prochain album, "Palermo Hollywood", dans les bacs le 22 avril, le chanteur multiplie d'ailleurs les digressions polémiques. Dans la même interview, il a vertement attaqué le chanteur des Eagle of Death Metal, groupe qui jouait au Bataclan lors des attentats de Paris. Jesse Hughes est, selon Biolay, "un connard" qu'il "déteste". "Je ne serais jamais allé voir ce groupe de merde", enchérit-il. Quelques jours plus tôt, dans l'Obs, Benjamin Biolay était tout aussi dur avec feu Henri Salvador. Lors de leur collaboration en 2000, Biolay affirme que Salvador, aujourd'hui décédé, lui avait tout simplement "cassé les couilles" et qu'il avait fini par "répliquer en le traitant de gros connard".

Nouvelle pique de Valérie Trierweiler contre François Hollande

Coïncidence ou non, Valérie Trierweiler a en tout cas quasiment confirmé la thèse esquissée par Benjamin Biolay et selon laquelle tout les moyens sont bons pour attaquer François Hollande. Ce jeudi, à quelques heures de l'interview télévisée du chef de l'Etat, elle a publié l'un de ces tweets dont elle a le secret depuis le soutien à Olivier Falorini contre Ségolène Royal en juin 2012, en pleines législatives. "Qui se souvient ? Un Président, un 14 avril , une émission face aux français", se contente d'écrire l'ex-Première dame, un brin énigmatique. Mais dans son tweet, Valérie Trierweiler ajoute un lien vers un article du journal Le Monde plus explicite. Le 14 avril 2005, il y a 11 ans jour pour jour, Jacques Chirac, alors président de la République, participait lui aussi à une émission face à des jeunes. Le président, en bout de course et désarçonné par les critiques, avait alors lâché à ses interlocuteurs un "Je ne vous comprends pas" resté dans les annales. Le signe d'un homme au pouvoir depuis 10 ans et désormais totalement déconnecté de ses concitoyens. L'histoire va-t-elle se répéter ?

François Hollande est ce soir l'invité d'une émission de France 2 lors de laquelle il sera face à 4 Français triés sur le volet. Le chef de l'Etat devrait tenter d'expliquer sa politique et de mettre en perspective ses 4 années passées à l'Elysée, alors que sa cote de popularité est au plus bas, que les trois quarts des Français s'opposent désormais à sa candidature à la présidentielle de 2017 et que son leadership est contesté à gauche, Parti socialiste compris qui s'écharpe désormais sur l'organisation d'une primaire. Il devrait donc passer un moment difficile bien que son cabinet ait tenté de limiter les altercations en jouant sur le casting et le séquençage de l'émission. Le manque de résultats économiques à un an du scrutin suprême, mais aussi les séquences désastreuses de la déchéance de nationalité et de la loi travail n'arrangeront évidemment rien.