Dans un autre extrait de son livre diffusé par Le Figaro, concernant les mois passés à observer les prétendants à sa succession dans la course à l'Elysée, François Hollande dit avoir été déçu par la campagne. "J'ai regardé la campagne présidentielle avec un mélange de consternation et de vigilance. Je sentais qu'elle allait déboucher sur un dénouement inédit. (...) Je me retenais d'intervenir." Celui qui a attendu la toute fin de la présidentielle pour sortir de son silence afin de "dénoncer l'extrémisme et le populisme, pour désigner la menace qu'ils faisaient peser sur le mode de vie des Français, sur leur pouvoir d'achat et sur leur emploi" avoue aujourd'hui : "Au fond de moi, je fulminais. Les Français méritaient mieux que cette succession d'affaires judiciaires, ces rebondissements jusque-là réservés aux séries télévisées, [ces] meetings en hologrammes et [ces] débats pléthoriques, indignes de l'enjeu".
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